Incontournable des parcs et jardins, mais aussi des forêts, le marronnier est un arbre majestueux et très ornemental. Voici comment le cultiver et en prendre soin.
En résumé, ce qu’il faut savoir :
Nom : Aesculus hippocastanum
Famille : Spindacées
Type : Arbre
Hauteur : 15 à 45 m
Exposition : Ensoleillée
Sol :Riche et frais
Feuillage : Caduc – Floraison : Printemps – Récolte : Automne
La plantation du marronnier se fait généralement au mois d’octobre quand les premiers marrons commencent à germer.
Ils poussent très vite et l’enracinement avant l’hiver en sera d’autant plus favorisé.
Vous pouvez églement faire germer les marrons dans des pots durant l’hiver ou procéder à la mise en place au printemps.
Vous pourrez multiplier votre marronnier à l’automne par prélèvement des graines fraîches car leur capacité à germer est relativement courte.
Le marronnier a une croissance rapide, surtout lorsqu’il est bien installé. C’est pourquoi la plantation est une étape importante car bien faite elle permettra d’améliorer la reprise et croissance du marronnier au fil des saisons.
Le marronnier, une fois qu’il est bien installé, ne réclame quasiment aucun entretien.
Si aucune taille n’est vraiment nécessaire, il convient toutefois de surveiller votre marronnier afin de supprimer les branches mortes ou fragiles.
Si vous avez un très grand marronnier et que vous souhaitez l’élaguer, faites appel à un professionnel de l’élagage, appelé élagueur qui vous conseillera et interviendra sans risque.
Le marronnier supporte très bien la taille et peut même être rabattu franchement car il a la capacité à repartir, même de la souche.
Le marronnier est sujet à plusieurs maladies et parasites. Voici les plus courants :
Des traitements préventifs, comme l’élimination et la destruction immédiate des feuilles mortes, peuvent limiter les dégâts.
Le fruit du marronnier est une capsule qui peut être couverte d’aiguilles, notamment chez le marronnier commun, ou lisse chez d’autres variétés.
La récolte a lieu à l’automne mais le fruit n’est pas comestible et parfois même toxiques, contrairement à la chataîgne qui provient du châtaignier.
Ce fruit est astringent et ne fût, au mieux, qu’utilisé pour nourrir le bétail. On note néanmoins que certains cas d’intoxication ont été relevés chez le cheval, le chien ou encore le hamster.
On utilise par ailleurs certaines substances contenus dans la fruit pour leurs vertus anti-inflammatoires dans des préparations purement médicinales.
Le plus connu des marronniers, le marronnier commun ou marronnier d’Inde est souvent simplement appelé marronnier.
Originaire d’Asie mineure, on retrouve des traces antérieures à la glaciation ce qui laisse entendre qu’il a survécu à l’une des périodes les plus froides de l’histoire.
Il est connu de tous car on le retrouve dans toutes les régions de l’hexagone.
Il a l’avantage de grandir très rapidement, de proposer une très belle floraison de printemps et d’offrir des marrons à l’automne (sauf pour les marronniers à fleurs double qui ne donnent pas de fruit).
Le marronnier, tout en étant commun, est un incontournable de nos parcs et de nos jardins ! Bien qu’il souffre énormément de la pollution des villes, on en trouve encore de nombreux spécimens.
A noter enfin que le bois de marronnier n’est pas de bonne qualité, que ce soit en ébénisterie, en menuiserie ou tout simplement dans une cheminée ou un poêle car il chauffe peu et se consume mal.
1. Marronnier d’Inde (Aesculus hippocastanum)
2. Marronnier rouge (Aesculus × carnea)
3. Marronnier nain (Aesculus parviflora)
4. Marronnier jaune ou Pavier jaune (Aesculus flava)
5. Marronnier de Californie (Aesculus californica)
6. Marronnier d’Inde ‘Indica’ (Aesculus indica)
Avec vos enfants, faites germer un marron dans un pot contenant du terreau. Arrosez-le et laissez-le pousser.
Au printemps, il sera prêt à aller en terre !
©hlavkom, ©M. Schuppich