La marguerite de Nouvelle Zélande est un arbuste apprécié pour son feuillage persistant et ses jolies fleurs.
En résumé :
Nom : Pachystegia insignis
Famille : Astéracées
Type : arbuste persistant
Hauteur : 0,80 cm à 1 m
Exposition : plein soleil ou mi-ombre
Sol : sableux à caillouteux, léger
Rusticité : -10 à -12°C – Feuillage : persistant – Floraison : juin à août
La variété de marguerite de Nouvelle-Zélande que l’on cultive comme vivace ornementale est la Pachystegia insignis ‘Daizea’. Facile de culture, elle ne demande presque aucun entretien.
Pachystegia insignis se plante de préférence au printemps. Gardez la motte intacte, car l’arbrisseau n’apprécie pas que l’on dérange ses racines. Une opération qui doit intervenir lorsque la plante est encore très jeune.
Multiplication de Pachystegia insignis :
Dans l’idéal, plutôt que de la transplanter, préférez le semis ou le bouturage cette plante.
Pachystegia insignis se cultive en plein soleil ou à la mi-ombre. Sachez toutefois que plus la plante profite du soleil, plus le contraste de couleurs de ses fleurs est impressionnant.
La marguerite de Nouvelle Zélande est assez résistante à la sécheresse une fois qu’elle est enracinée en profondeur dans le sol. Elle s’adapte notamment très bien au climat du bord de mer, même balayé par les vents et les embruns.
L’arbrisseau est bien résistant, tant qu’il profite d’un sol bien drainant. On l’installe dans un sol sableux (voire même caillouteux), léger, humifère, frais et neutre (pH entre 6,5 et 7,7). Un talus ou une rocaille offre les meilleures conditions de culture à la Pachystegia insignis. La plante accepte également d’être cultivée en conteneur, mais toujours dans un substrat bien drainant.
La marguerite de Nouvelle Zélande craint l’humidité. Ainsi, si elle est normalement capable de résister jusqu’à -12 °C, les pluies hivernales réduisent sa rusticité autour des -9 °C.
Installée en pleine terre, elle ne demande aucun arrosage. En revanche, lorsqu’elle est cultivée en conteneur, pensez à l’arroser de temps en temps en été, et installez le pot à l’abri de la pluie (et du froid).
Supprimez les têtes défleuries au fur et à mesure de leur apparition (sauf si vous souhaitez multiplier la plante par semis). Si elle devient trop encombrante, taillez-la au printemps ou en fin de floraison. La taille printanière permet d’encourager la ramification de la plante, et de supprimer les rameaux abîmés ou mal orientés.
Résistante, la marguerite de Nouvelle-Zélande n’est pas sensible aux maladies. On ne lui connaît aucun ravageur.
Nom commun : Marguerite de Nouvelle Zélande
Origine : Nouvelle-Zélande
À l’état sauvage, Pachystegia insignis pousse dans les zones rocailleuses humides (falaises côtières, rivages et berges intérieurs) de Nouvelle-Zélande. Il s’agit d’une espèce endémique de la région de Marlborough.
La marguerite de nouvelle Zélande est un petit arbuste étalé et buissonnant qui produit des rameaux couverts de duvet blanc et de feuilles persistantes.
Regroupées à l’extrémité des pousses, ses feuilles sont duveteuses, simples et alternes, de forme ovale à obovale, et longues de 10 à 15 cm.
Un feuillage étonnant en raison de sa couleur vert argenté lorsqu’il est immature (provoqué par un tomentum très dense) qui vire au vert foncé brillant et remarquablement ourlé de blanc à maturité.
Pachystegia insignis fleurit entre juin et août. Ses fleurs, des capitules solitaires portés par de longs pétioles, forment de superbes marguerites de 3 à 7 cm de diamètre, aux ligules blanches généreuses et au cœur jaune. Ces inflorescences mellifères, très attirantes pour les insectes pollinisateurs, laissent ensuite place à des fruits grisâtres similaires à des pompons soyeux.
Photos : ©Molly/AdobeStock,© brewbooks, ©Leonora(Ellie)Enking, ©peganum