Les courgettes sont bien pratiques au potager. Elles poussent facilement et composent de multiples recettes de cuisine ! Toutefois, elles ne sont pas à l’abri des nuisibles et des champignons.
Découvrez les principales maladies des courgettes et comment lutter contre.
Très reconnaissable, cette maladie laisse un feutrage blanc sur les feuilles, les tiges et les boutons floraux. Les taches circulaires ont un aspect farineux et prennent vite de l’ampleur. Les feuilles touchées se dessèchent et finissent par tomber. La plante est affaiblie et les fruits sont souvent plus petits, toutefois, ils restent comestibles. Ce sont deux champignons qui sont à l’origine de l’oïdium : Podosphaera xanthii et Golovinomyces cichoracearum var. cichoracearum.
Heureusement, il existe de nombreuses solutions préventives contre cette maladie très courante au potager. Ne plantez pas trop serré, pour éviter de créer des zones humides, propices au développement des champignons. Évitez d’arroser le feuillage, prenez soin d’arroser au pied de la courgette. Après la plantation pendant un mois, faites des apports d’eau avec du purin d’ortie, il renforce le système immunitaire des plantes. Le purin de prêle ou purin de consoude peuvent également être utilisés en arrosage une fois par mois.
Si l’oïdium est déjà bien installé, il va falloir lutter contre avec des traitements spécifiques. Commencez par couper les feuilles atteintes avec un sécateur bien désinfecté. Pulvérisez une solution à base de lait et d’eau sur les feuilles. Procédez le matin pour qu’elles aient bien le temps de sécher. Enfin, le bicarbonate de soude s’avère aussi efficace. Mettez une cuiller à café dans un litre d’eau, avec une cuiller à soupe d’huile végétale. Pulvérisez ce mélange sur l’ensemble de la plante, une fois par semaine jusqu’à disparition de la maladie.
Autre maladie cryptogamique : le mildiou touche la plupart des cucurbitacées. Elle cause des taches jaunes, d’abord discrètes, puis bien visibles en grossissant. Les taches finissent par former une mosaïque qui limite grandement la photosynthèse. Elles se dessèchent puis tombent. Les fruits ont du mal à se développer et la récolte est compromise.
Pulvérisez des décoctions de tanaisie ou de prêle en prévention. Ces solutions sont efficaces pour éviter l’apparition des maladies cryptogamiques. Ne plantez pas trop serré et privilégiez un substrat bien drainé. Pensez à enrichir votre sol et épandre du paillage au pied du potager pour des plantes résistantes et en bonne santé. En serre, aérez régulièrement.
Le traitement le plus couramment utilisé est la bouillie bordelaise. Efficace, ce remède est à appliquer sur la plante en respectant une dose de 10 et 20g par litre d’eau.
Les fleurs ont de petites taches grises et les jeunes fruits pourrissent. C’est probablement à cause de Botrytis cinerea, un champignon peu commode pour les courgettes. Comme pour les autres maladies issues de champignons, elle apparait en cas d’atmosphère humide et chaude. Aussi, un printemps pluvieux est un bon terrain de développement de la pourriture grise.
Comme pour l’oïdium et le mildiou, évitez de mouiller le feuillage en arrosant, surtout en fin de journée. Évitez de trop tailler votre plan de courgette, chaque plaie ou est une porte ouverte pour les maladies. Pulvérisez du purin de prêle ou de tanaisie en prévention.
Résistant aux traitements, le botytris est difficile à éradiquer. Supprimez immédiatement les fruits atteints et brûlez-les. Pulvérisez du purin d’ortie une fois par semaine.
Bien connus du jardinier, les pucerons touchent aussi bien les plantes potagères qu’ornementales. Ces insectes sucent la sève des plantes et l’affaiblissent. Ils rejettent du miellat qui cause l’apparition de la fumagine, une maladie laissant des traces noires sur la plante.
Il existe de nombreuses manières de lutter contre les pucerons. Pensez à installer des plantes attractives à proximité comme les capucines. Elles vont alors détourner l’attention des pucerons des plantes potagères. Il existe aussi des plantes répulsives comme les œillets d’Inde, la lavande ou le thym. Favorisez la présence des prédateurs naturels avec des essences mellifères et un sol riche. À ce titre, n’utilisez pas de produits phytosanitaires.
Si les pucerons sont déjà bien installés, n’hésitez pas à introduire des coccinelles qui les dévorent allègrement. Le purin d’ortie est également utilisé en traitement, il repousserait les petites bêtes tout en renforçant la plante. Enfin, une autre technique consiste à mélanger de l’eau avec du savon noir et de l’huile végétale. Comptez un litre d’eau pour une cuiller à soupe de savon et la même dose pour l’huile. Cette eau savonneuse va obstruer las voies respiratoires des pucerons qui vont alors mourir.
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Merci pour ces information claires et bien utiles. Je pense que la principale maladie de la courgette chez moi c’est l’oïdium et cette année nous ne sommes pas épargnés avec l’humidité.