Ce petit arbre au feuillage caduc offre, au printemps et en été, une profusion de fleurs riches en pollen et en nectar.
En bref, ce qu’il faut savoir
Nom latin : Tetradium daniellii
Famille : Rutacées
Type : Arbre
Hauteur : 6 à 10 m
Exposition : Soleil ou mi-ombre
Sol : Tous types de sols drainés
Feuillage : Drainé Floraison : de mai-juin à août
Cet arbre à miel est l’un des meilleurs arbres mellifères afin de rétablir ou maintenir la biodiversité dans son jardin.
Pour aller plus loin :
La plantation de l’arbre à miel se fait plutôt en automne mais peut se poursuivre jusqu’au printemps, en période hors gel.
Il est nécessaire de lui laisser un peu d’espace car il peut atteindre 5 à 6 m d’envergure. C’est pourquoi une plantation en isolé dans une pelouse est parfaite. À proximité de la maison pour profiter du parfum de ses fleurs.
Il peut également intégrer une haie champêtre ou s’utiliser dans une bande boisée ou en alignement, notamment en ville.
Relativement robuste, cet arbre à miel n’a pas besoin d’un entretien énorme.
La multiplication de l’arbre à miel
La multiplication se fait par semis de graines en automne en pleine terre. Il est également possible de bouturer des tiges aoûtées en fin d’été. Quel que soit le mode de multiplication, la floraison n’interviendra qu’au bout de 5 ans !
Les maladies et ravageurs
Pas de maladie connue mais les escargots et les limaces peuvent dévorer les jeunes pousses.
D’origine asiatique, l’arbre à miel (Tetradium daniellii syn. Euodia daniellii), également appelé arbre aux cent mille fleurs, annonce d’emblée la couleur !
Précisément originaire de Chine et de Corée, l’arbre à miel est un arbre élancé à croissance rapide. Il bénéficie d’une couronne étalée qui pointe vers le ciel. Naturellement, il pousse dans les forêts de feuillus des régions tempérées, jusqu’à une altitude élevée. Autant dire qu’il est rustique (jusqu’à – 25 °C) mais aussi adapté à la pollution atmosphérique et résistant à la sécheresse.
Il multiplie en outre les qualités esthétiques : un tronc droit et lisse qui passe du gris argenté au brun, de jeunes rameaux tomenteux, un feuillage caduc, composé de 7 à 9 folioles, à marge ondulée. Les feuilles, longues de 15 à 45 cm, sont d’un vert soutenu, brillant sur la face supérieure, pubescent au revers. Elles deviennent jaunes au printemps.
Mais c’est assurément sa floraison qui fait son charme de la fin du printemps à la deuxième moitié de l’été. De grandes inflorescences en corymbes, constituées de petites fleurs blanc crème, éclosent pour le plus grand bonheur des abeilles, papillons et autres insectes butineurs et pollinisateurs. Très parfumées, elles sont en outre très mellifères et nectarifères.
Les grappes de fleurs qui passent par le vert framboisé sont suivies de fruits vert pourpre puis gris vert qui restent sur l’arbre durant l’automne. Ils font le régal des oiseaux du jardin.
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©Ivan Marjanovic ©Jana Milin