Lorsque l’on parle de guêpes, la première image qui vient en tête est cet insecte qui a le don de venir perturber nos pique‑niques ou repas de famille en extérieur. Mais saviez‑vous qu’il existe de nombreuses espèces parmi lesquelles on trouve la guêpe prédatrice ?
Comme son nom l’indique, cet insecte volant de l’ordre des hyménoptères est une chasseuse redoutable, qui se nourrit de nombreux nuisibles. Découvrez sans plus tarder cet auxiliaire de jardin insoupçonné.
À lire aussi :
La guêpe prédatrice arbore une silhouette différente en fonction de l’espèce à laquelle elle appartient. En revanche, elles ont toutes un point commun : la jonction entre le thorax et l’abdomen est fortement marquée.
Les sujets adultes font en moyenne quelques dizaines de millimètres et possèdent une livrée souvent noire et teintée de jaune ou de rouge.
Tout comme l’abeille maçonne, la guêpe prédatrice est une solitaire qui crée un nid pour y déposer sa progéniture. Cependant, avant de pondre ses œufs, elle remplit chaque cellule de proies qui auront été préalablement paralysées et qui serviront de garde‑manger à la larve. La ponte a ensuite lieu et l’alvéole est close. Le cycle de vie de la guêpe étant court, elle n’aura pas l’occasion de voir sa descendance grandir.
À noter que certaines espèces ne s’encombrent pas de tels aménagements, et pondent leurs œufs directement sur les proies paralysées.
Une fois pondus, les œufs éclosent rapidement et les larves se développent vite (de quelques jours pour les plus rapides, à environ deux semaines pour les plus lentes). Elles entrent ensuite en diapause (hibernation) et attendent le retour des beaux jours pour sortir du nid.
Le repaire de la guêpe est variable en fonction des espèces :
Les individus adultes se nourrissant de nectar, ils jouent un petit rôle de pollinisateurs. En revanche, les larves étant carnivores, elles consomment de nombreuses proies paralysées au cours de leur croissance.
En fonction de son espèce, la guêpe prédatrice peut chasser des pucerons, des chenilles à peau nue (noctuelles, géomètres, etc.), des larves, des cicadelles, des coléoptères, des charançons, des buprestes, des araignées ; la liste est vaste.
Bien qu’elle soit une redoutable prédatrice, cette guêpe est incapable de stopper une brusque invasion de ravageurs ou parasites. En revanche, sa consommation régulière de proies permet d’en contrôler la population et en fait donc un parfait auxiliaire de protection pour vos plantes.
Il suffit de peu de choses pour contenter la guêpe prédatrice. Pour l’attirer et lui permettre de s’abriter, vous pouvez lui aménager des espaces naturels au sein de votre jardin ou de votre potager :
À la fois pollinisatrice et régulatrice de nuisibles, la guêpe prédatrice a donc un double avantage pour vous aider au jardin comme au potager.
A lire aussi :