Goumi du Japon, un arbuste décoratif et comestible

Partager

1

Le goumi du Japon (Elaeagnus multiflora) est un arbuste caduc polyvalent, à la fois ornemental et fruitier. Il se distingue par son feuillage argenté au revers, ses fleurs printanières discrètes mais parfumées, et ses petits fruits rouges comestibles en été, légèrement acidulés et très riches en antioxydants.

Peu connu dans les jardins, il mérite pourtant une place pour son facile entretien, sa résistance à la sécheresse et sa capacité à améliorer le sol grâce à ses racines fixatrices d’azote.

Caractéristiques du goumi du Japon

Nom botanique : Elaeagnus multiflora
Noms communs : Goumi du Japon, chalef comestible
Famille : Elaeagnaceae
Origine : Chine, Corée, Japon

Type : Arbuste caduc ou semi-persistant selon le climat
Hauteur : 2 à 3 m
Largeur : 2 à 3 m
Port : Arrondi, souple, légèrement retombant
Feuillage : Caduc, vert foncé dessus, argenté dessous
Floraison : Avril à mai
Fleurs : Petites, crème, très parfumées, mellifères
Fruits : Baies rouges mouchetées d’argent, comestibles, en juin-juillet
Exposition : Soleil ou mi-ombre
Sol : Ordinaire à pauvre, même sec, bien drainé
Rusticité : Excellente (jusqu’à -25 °C)

Pourquoi planter un goumi du Japon ?

• ✅ Arbuste à double usage : ornemental et fruitier
• ✅ Floraison discrète mais très mellifère
• ✅ Petits fruits rouges comestibles : crus, cuits, en confiture ou jus
• ✅ Très rustique et tolérant, même en sol pauvre
• ✅ Fixe l’azote de l’air, utile pour améliorer la fertilité du sol
• ✅ Ne nécessite aucune taille obligatoire

Où planter Elaeagnus multiflora ?

Peu exigeant, le goumi du Japon apprécie les emplacements bien ensoleillés, mais tolère aussi la mi-ombre légère.

• En haie libre ou fruitière, associé à d’autres petits fruits
• En isolé ou fond de massif, pour son feuillage lumineux
• En verger naturel ou jardin nourricier
• En bordure de potager, pour fixer l’azote et nourrir la biodiversité

Il peut aussi être cultivé en grand bac sur terrasse, à condition d’un bon drainage.

Entretien du goumi du Japon

• Aucun entretien particulier une fois établi
• Arrosage à la plantation, puis résistant à la sécheresse
• Taille facultative : juste pour aérer ou équilibrer la ramure
• Apport de compost au printemps possible mais non nécessaire
• Très peu sensible aux maladies ou ravageurs

Il fructifie dès la 3ᵉ ou 4ᵉ année après plantation.

Le saviez-vous ?

Les fruits du goumi sont très riches en lycopène, vitamine C et antioxydants. Leur goût acidulé rappelle celui de la groseille ou du kiwi. On les consomme crus à pleine maturité, ou en gelée, confiture, compote ou fruit séché.

Comme d’autres Elaeagnus, le goumi fixe naturellement l’azote atmosphérique grâce à une symbiose avec des bactéries dans ses racines. Il peut ainsi fertiliser naturellement son environnement, un excellent allié au potager ou près de fruitiers plus exigeants.

À associer dans le jardin

Le goumi du Japon s’accorde bien avec des plantes utilitaires et rustiques :

• Autres petits fruitiers : groseilliers, amélanchiers, argousiers
• Arbustes de haie libre : sureau noir, noisetiers, cognassiers du Japon
• Plantes compagnes du potager : lavandes, sauges, thym
• Graminées légères ou vivaces champêtres : achillées, népétas, échinacées

Il s’intègre très bien dans un jardin nourricier, de biodiversité ou permaculturel.

FAQ – Questions fréquentes sur le goumi du Japon

Est-il autofertile ?

Oui. Il se pollinise seul, mais la fructification peut être légèrement améliorée par la présence d’autres sujets à proximité.

Les fruits sont-ils comestibles crus ?

Oui, mais seulement à pleine maturité, quand ils sont bien rouges et légèrement mous. Sinon, ils peuvent être âpres.

Est-ce une plante envahissante ?

Non. Il ne drageonne pas et reste bien en place, avec une croissance modérée.

Peut-on le tailler ?

Oui, mais ce n’est pas nécessaire. Vous pouvez le former ou aérer après la récolte si besoin.