Planter ici ou plutôt là ? Et si vous utilisiez la géobiologie pour trouver le meilleur emplacement et espérer un jardin luxuriant ?
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La géobiologie est l’étude de la relation entre un environnement et ses habitants. Utilisée pour la création d’un jardin d’ornement ou d’un potager, elle permet de choisir l’emplacement des plantes en fonction des énergies d’un lieu : énergies telluriques et cosmiques, venant respectivement du sol et du ciel (à savoir les influences lunaires, les champs électromagnétiques, les courants d’eaux souterrains) mais aussi de la mémoire des sols. À partir de ces données, les spécialistes tracent deux réseaux principaux qui se croisent et déterminent le « quadrillage » d’une parcelle : les réseaux Hartmann et Curry. Les prendre en considération permet de déterminer le meilleur emplacement pour une plante en fonction de l’orientation, de l’ensoleillement et des ressources du sol.
Certaines personnes ressentent naturellement les énergies positives ou négatives dans un lieu, ce qui les oriente pour leurs plantations. Patricia Grolier, écrivain du jardin, réussit par exemple à détecter les failles et les sources. Elle a planté tous ses jardins selon cette « science » : « je situe surtout facilement les courants d’eau souterrains, raconte-t-elle. Je les détecte puis je me conforte avec ma baguette. Je ne plante pas dessus mais juste à côté ; les plantes envoient leurs racines dedans pour s’alimenter. Mes végétaux sont bien plus grands et sains que dans les autres jardins, assure-t-elle. Sans engrais hormis mon compost, évidemment, comme tous les jardiniers ». Si l’utilisation d’un pendule ou d’une baguette vous est totalement étrangère, alors il vous faut faire appel à un géobiologue ou à un radiesthésiste. Il déterminera les réseaux Hartmann et Curry de votre jardin et saura vous donner des conseils précis. Les lignes Hartmann en particulier ont une forte influence sur le vivant, englobant également tout un ensemble d’influences. En bref, il faut veiller à ne pas planter au croisement (ou nœud) de deux lignes Hartmann ou d’un cours d’eau souterrain, sous peine de voir son arbre dépérir ou rester chétif.
Planter au bon endroit est une assurance pour réussir son jardin, très encourageante et satisfaisante pour le jardinier. Par ailleurs, la géobiologie peut aussi servir à savoir où positionner sa terrasse, sa pergola, sa tonnelle, un banc… Car il s’agit également du bien-être du jardinier, qui réagit tout autant à ces influences, que les plantes ! C’est avant tout une démarche consciente du jardinier d’être en accord avec un lieu et plus largement avec la nature.
À lire : Mon jardin feng-shui et moi, Nathalie Normand. Bon à savoir : Patricia Grolier ouvrira son jardin au public au printemps 2018 au profit de l’association caritative Open Gardens (www.opengardens.eu)
Claire Lelong-Lehoang
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Crédits des visuels : Plantation : ©Singkham Fotolia Géobiologie : ©Minicel73 Fotolia