Parmi tous les fumiers, le fumier de cheval est certainement le plus équilibré en éléments nutritifs. Il est idéal à épandre tant au potager qu’au jardin, dans les massifs et bordures.
Comme tous les autres fumiers, le fumier de cheval (mais aussi de poney ou d’âne !) est constitué de matières sèches (la paille), d’urine et de matières fécales (le crottin). C’est un fumier chaud qui monte vite en température lors de la décomposition. Il contient plus de matières ligneuses (donc en cellulose) que d’autres (à raison de 54 % environ).
C’est un fumier bien équilibré en carbone, en potassium et en azote, relativement neutre en termes d’acidité. Il est en revanche plus pauvre en phosphore que d’autres fumiers. Ses teneurs en calcium et en magnésium sont également très intéressantes.
Cette composition idéale fait du fumier de cheval un très bon amendement pour le sol et un fertilisant organique de qualité.
Le fumier de cheval peut se trouver sous différentes formes :
Le fumier frais ne s’épand qu’en automne. Ainsi, il aura le temps, durant l’hiver de se décomposer. Les vers de terre et autres micro-organismes du sol, aidés par les intempéries, vont se charger de le décomposer et de l’intégrer à la terre. Dès le printemps revenu, la terre sera plus riche et amendée naturellement.
Comment faire pour épandre votre fumier de cheval en automne ?
Il est aussi possible de simplement épandre une couche de fumier. Mais n’oubliez pas que le fumier de cheval frais peut brûler les plants. Donc, ne le déposez jamais frais au pied de vos végétaux.
Le fumier décomposé ou composté s’épand au printemps, juste avant la plantation ou le semis des plantes potagères :
Au printemps, vous pouvez aussi en ajouter au pied de vos arbres, arbustes et plantes vivaces du jardin.
Il est inutile, voire déconseillé, d’intégrer du fumier à la terre de votre jardin ou potager tous les ans. Cet apport peut se faire tous les deux à trois ans.
Au potager, de nombreuses plantes potagères sont friandes de ce fumier de cheval. Et en particulier les légumes gourmands que sont les tomates, les courges, potirons et courgettes, les aubergines, les poivrons et piments, les melons…
Les pommes de terre vont aussi apprécier ce fumier pour l’apport non négligeable de potasse. Enfin, n’hésitez pas à en fournir aussi aux salades et à tous les légumes qui aiment les terres riches. Seuls les alliacées que sont l’oignon, l’ail et l’échalote s’en passent.
Les arbres fruitiers et les rosiers se satisferont aussi de cet apport de fumier de cheval.
Au bout de six semaines, il est possible d’utiliser ce fumier de cheval décomposé
N’hésitez pas à pousser la porte des clubs d’équitation et haras pour demander quelques pelletées de fumier de cheval. Ils sont en général plutôt contents de s’en débarrasser.
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