Le fraisier est une plante dont on apprécie les fruits à la chair tendre et parfumée. Voici comment le cultiver au fil des saisons pour un belle récolte de fraises.
En résumé, ce qu’il faut savoir :
Nom : Fragaria vesca
Famille : Rosacées
Type : Vivace fruitière, fruitier
Hauteur : 15 à 20 m
Exposition : Soleil, mi-ombre
Sol : Riche et bien drainé
Feuillage : Caduc – Récolte : Avril à octobre
La plantation, l’entretien, l’arrosage des fraisiers, participent largement à améliorer la récolte des fraises.
Le fraisier se plante, au printemps, à la fin de l’été ou à l’automne. Septembre est souvent indiqué comment étant la meilleure période. On peut aussi planter le fraisier au printemps.
>> A découvrir : vidéo sur le fraisier >>
Il est important de supprimer les stolons au fur et à mesure. Les stolons sont les longues tiges qui viennent s’enraciner et qui puisent inutilement dans les ressource de votre fruitier
Paillez le pied des fraisiers afin de maintenir une bonne humidité durant tout l’été. Ça évite aussi que les fraises touchent le sol.
Traitez dès le printemps contre les pucerons et contre l‘oïdium.
Les fraisiers sont très gourmands en eau et doivent être arrosés régulièrement, surtout en cas de fortes chaleurs.
En hiver, de fortes gelées peuvent altérer la culture de vos fraisiers.
Si vous avez une terrasse ou un balcon, il est tout à fait possible de cultiver le fraisier en pot ou même en jardinière et ainsi profiter de belles fraises du printemps à la fin de l’été.
Vous préférerez alors une plantation au printemps plutôt qu’à l’automne en achetant des plants déjà bien formés que vous installerez dans un bon terreau mélangé à de la terre. Evitez les situations trop brulantes et arrosez souvent.
Pour aller plus loin :
Il existe 2 types de fraisiers, le fraisier non remontant qui n’offre qu’un seul cycle de production de fraises et dont la récolte dure de 25 à 45 jours.
Le second type de fraisier, appelée fraisier remontant, peut, lui, produire dès le printemps et jusqu’aux premières gelées automnales.
Les fraisiers sont assez peu sensibles aux maladies et/ou aux insectes et vous éviterez de bien mauvaises surprises en suivant ces quelques conseils.
– L’araignée rouge : fréquente, surtout les années chaudes et sèches.
– Le Phytophtora (champignon souterrain) : donne une couleur rouge bleuté aux feuilles, ensuite elles flétrissent quand il fait chaud. Les plantes restent fragiles et les fruits s’imprègnent d’un mauvais goût.
– Le botrytis ou pourriture grise, recouvre les feuilles, les fleurs et ensuite les fruits, d’un duvet gris. Il faut dans ce cas détruire les fruits.
– L’oïdium : entraîne un poudrage blanchâtre sur et sous les feuilles, elles se recourbent en forme de cuillère et prennent des teintes rougeâtres. Les fruits se forment mal et s’atrophient.
– La maladie des taches noires : se développe sur les fruits déjà mûrs ou en train de mûrir.
– La chlorose : fréquent dans les sols calcaires.
Voici une sélection de belles variétés de fraises en fonction de leur période de récolte ou de leurs particularités.
Un paillage est recommandé pour ne pas que les fraises reposent sur la terre et pourrissent.
©IgorBorodin
De bons conseils que je vais mettre en application
résultats l’an prochain. patience Michel
toujours agréable de lire vos conseils et le nouveau site est vraiment super, mes fraisiers se portent bien cette année.
je posede un jardin plante de fraises mais j’ai constate a chaque fois beaucoup d’escargot chaque fois qu’il se donne des fraise il leur mange malgre que dernierement j’ai ramasser plus de trois kilo d’escargot et les jetter hors du jardin mais reste toujours le meme probleme merci »loulou »
Récolter les escargots pour aller les déposer plus loin est une lutte sans fin. Il faut tout simplement les éliminer dès l’apparition de la « nouvelle génération » à la fin de l’hiver, et ne surtout pas les laisser se développer et proliférer. J’ai deux poules en liberté dans mon jardin, elles en détruisent une très grande partie. A défaut, utiliser (avec modération) des granulés bleus qui les empoisonnent et renouveler le traitement chaque semaine, le temps qu’il faut.