Les ficoïdes sont des plantes grasses de la famille des Aizoacées qui forment un tapis, et même un tapis magique selon les jardiniers. Les larges fleurs très colorées de ces couvre-sols sont florifères dans de bonnes conditions de culture.
Nom : Tapis magique, Ficoïde
Famille : Aizoacées
Type : Plante vivace
Hauteur : 20 à 100 cm
Exposition : Très lumineuse
Sol : Sec, drainé, pauvre
Feuillage : Vivace – Floraison : printemps, été, automne
Les ficoïdes offrent une belle diversité de couleurs de fleurs, comme avec le pourpier vivace. Les fleurs rappellent les grandes marguerites, mais ce n’est que très superficiel. Effectivement, les ficoïdes n’ont pas de capitules.
Certaines sont comestibles comme la ficoïde comestible ou la ficoïde glaciale. En fait, les feuilles charnues restent presque discrètes en comparaison des fleurs. Par contre, certaines sont vivaces quand d’autres sont annuelles (on évitera ces dernières dans le jardin!). Le port des plantes est rampant à buissonnant.
Utilisez les ficoïdes en couvre-sol sur un terrain adapté. Leur floraison en intérieur est peu probable, aussi il faut les cultiver en extérieur.
La plupart des ficoïdes proviennent d’Afrique du Sud, et beaucoup sont visibles en climat méditerranéen. Elles sont bien adaptées à la vie dans les endroits secs, chauds et supportent facilement les embruns marins. La majeure partie des espèces commercialisées résistent bien au stress hydrique (manque d’eau).
En conséquence, il ne faut que peu de choses pour cultiver des ficoïdes dans le Sud de la France. Une rocaille, un talus, un espace bien exposé devant un muret, une pente… sont de bons emplacements pour leur installation.
Attention : les ficoïdes sont des plantes gélives. En fait, elles tolèrent à peine de très courtes gelées à -3 °C (faible rusticité). Aussi, réservez vraiment leur culture extérieure à des climats doux, secs.
Pour rappel, les ficoïdes n’aiment pas le froid, surtout pas les gelées. Toute culture hors du Sud chaud impose une installation en pot (y compris en suspension) pour pouvoir les rentrer en hiver.
Les ficoïdes aiment à la fois la chaleur, une sécheresse raisonnable mais surtout un bon ensoleillement. Aussi, exposez toujours au Sud-Ouest sur un balcon, un rebord de fenêtre (sans voilage ni rideau!) ou une terrasse.
Sans soleil et bonne chaleur d’été, les floraisons seront absentes…
Franchement, une fois installés, les ficoïdes demandent peu de chose : un peu d’eau de temps en temps pour palier à des sécheresses trop longues.
Ensuite, supprimez les fleurs fanées pour empêcher la plante de s’épuiser.
En pinçant les tiges florales, une ramification (plusieurs nouvelles tiges) intervient. Cela peut être une solution pour étoffer le port buissonnant de certaines espèces. Toutefois, la réussite n’est pas systématiquement au rendez-vous.
La culture de semis est délicate, mais réalisable pour certaines espèces. Mais les conditions sont difficiles, surtout qu’il faut préalablement obtenir des graines viables. Aussi, référez-vous à chaque espèce ci-dessous pour plus de détails.
Comme pour la majorité des plantes succulentes, le sur-arrosage est déconseillé. En fait, le risque de pourriture est réel s’il y a trop d’eau, surtout si l’eau stagne.
La chaleur et l’absence de gel sont des points clés de la réussite avec les ficoïdes.
Il existe plusieurs dizaines d’espèces de ficoïdes. Voici les plus fréquemment proposées en jardinerie :
Le nom ficoïde (tout court) est parfois attribué à l’espèce Dorotheanthus bellidiformis.
Historiquement, plusieurs ficoïdes ont été importés en Europe du Sud au début du 20e siècle pour l’ornement et pour la stabilisation des sols. Elles ont rapidement eu un beau succès sur le pourtour méditerranéen.
La plupart des ficoïdes sont initialement originaires de l’écorégion qui englobe la partie occidentale du Karoo en Afrique du Sud et en Namibie. Cette région se caractérise par le grand nombre d’espèces succulentes qui y prospèrent. Les précipitations varient entre 20 et 290 mm par an et en été, les températures supérieures à 40 °C ne sont pas rares.
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un contresens dans votre article les ficoîdes ne sont pas gélives prétendez vous puis , en fin d ‘ article » elle ne supportent pas le gel » ! ( ce qui est exact ) A part cette erreur , vos articles sont intéressants . Merci .