Si vous ne voulez plus gaver vos légumes d’engrais chimiques qui polluent les nappes phréatiques et favorisent les algues vertes, il est temps de vous initier à la fertilisation naturelle !
Suivez l’exemple des producteurs de légumes bios qui ne considèrent pas la terre comme un support inerte mais comme un milieu vivant. Ainsi, vous ne chercherez plus à nourrir la plante, mais la « biocénose » du sol (micro-organismes, plantes et végétaux, animaux).
La matière organique sera apportée par des engrais verts, des préparations à base de plantes riches en fertilisants (décoctions, purins, etc) ou d’autres sources animales, végétales ou minérales (guano, farine de poisson, farine d’os, sang séché, farine d’algues, etc).
Enfin, les plantes légumineuses seront utilisées pour fixer l’azote atmosphérique dans le sol.
Ces plantes sont semées puis enfouies dans le sol pour l’enrichir en éléments fertilisants :
La grande ortie (urtica dioica) est riche en azote et divers oligoéléments (fer, par exemple). Le purin d’ortie a de nombreuses applications : fertilisant, activateur de compost, répulsif des insectes, etc.
La consoude de Russie joue le même rôle que l’ortie avec le purin de consoude
Elles sont très nombreuses et la place manque pour les nommer toutes. Citons par exemple la poudre d’os, riche en phosphore ou la farine d’algue riche en oligo-éléments (magnésium, fer, cuivre, iode, etc).
On peut les incorporer directement à la terre du potager en automne ou via le compost.
Pierrick le bio jardinier