L’érable champêtre porte bien son nom, car avec ses charmes simples, il apportera un air de campagne même aux plus urbains des jardins.
En résumé :
Nom latin : Acer campestre
Famille : Acéracées, Sapindacées
Type : Arbre
Hauteur : 10 à 15 m – Largeur : 4 à 8 m
Exposition : Ensoleillée à mi-ombragée
Sol : Tout type, bien drainé
Rusticité : Rustique (-15 °C)
Croissance : Moyenne – Feuillage : Caduc – Floraison : Printemps
Noms communs : Érable champêtre, Acéraille, Auzerelle – Port : Arrondi à étalé
Arbre de dimensions moyennes, l’Acer campestre offre un feuillage caduc, compact et touffu.
Les feuilles de l’érable champêtre sont vert foncé sur le dessus et plus clair au revers. Comme souvent, chez les érables, elles prennent une jolie teinte jaune en automne. Elles peuvent mesurer jusqu’à 8 cm de long, pour 10 cm de large et possèdent 5 lobes légèrement découpés à leur extrémité.
Les fleurs apparaissent en même temps que les feuilles. Petites et de couleur verte, elles se remarquent à peine.
Enfin, les fruits de l’acéraille sont typiques des érables, à savoir qu’ils sont ailés et composés de deux samares soudées entre elles.
S’il s’adapte à tous les types de terrains, l’érable champêtre apprécie les sols fertiles, humides, mais bien drainés.
Côté exposition, installez l’arbre au soleil ou à la mi-ombre.
Plantez votre Acer campestre de préférence en automne, afin de faciliter la reprise. Sans être interdite, la plantation printanière est déconseillée, en raison des risques liés aux manques d’eau.
Grâce à sa croissance plutôt lente, l’érable champêtre peut être cultivé aussi bien en pleine terre qu’en pot. Il n’est d’ailleurs pas rare qu’il soit utilisé en bonsaï.
Conseil malin : si la motte vous paraît trop sèche, n’hésitez pas à l’immerger quelques minutes dans un seau d’eau.
Ce mode de culture est identique à celui de pleine terre. Vous devrez simplement veiller à choisir un conteneur suffisamment volumineux et stable, afin de résister à la prise au vent. Assurez-vous également que le pot est muni de trous de drainage et que ceux-ci ne soient pas obstrués au moment de déposer la couche de billes d’argile au fond.
Une fois implanté, l’érable champêtre demande peu de soins. Seules les premières années de croissance nécessiteront votre attention. Il faudra ainsi surveiller l’arrosage lors des périodes sèches et compléter le paillage une fois par an en hiver.
Pour les sujets en pot, le rempotage se fera tous les 4 à 5 ans.
Enfin, en ce qui concerne la taille, celle-ci n’est pas obligatoire, à moins de vouloir donner une silhouette particulière à votre arbre ou pour éliminer une branche gênante ou dangereuse. Dans tous les cas, l’opération doit avoir lieu en hiver, hors période de gel.
La propagation de l’acéraille peut se faire de diverses manières, soit par semis des graines à la fin de l’automne ou au printemps, soit en bouturant des tiges de bois tendre au début de l’été.
L’érable champêtre peut être touché par la verticilliose, maladie fongique provoquée par les champignons Verticillium dahliae et V. albo-atrum.
Pour les insectes, ce sont surtout les pucerons et les cochenilles qui peuvent poser problème.
Nombreux sont les usages de l’Acer campestre dans l’aménagement d’un jardin :
©Dina Rogatnykh, ©juerginho, ©SimonaPavan