Les tomates sont les stars du potager qu’il soit en pleine terre ou sur un balcon. On ne se lasse pas de leur chair parfumée et juteuse. Toutefois, elles nous donnent parfois du fil à retordre et demandent une attention toute particulière.
Découvrez comment réussir l’entretien de la tomate !
Un sol frais, riche et du soleil, c’est ce que demandent les tomates pour bien se développer. Les arrosages doivent donc être réguliers mais sans excès, au risque de créer un environnement trop humide favorable aux maladies. Pour garder la fraîcheur du sol et espacer un peu les arrosages en été, pensez à épandre une couche de paillage.
Les tomates apprécieront un paillis composé de compost, de feuilles et d’herbes du jardin. Vous pouvez aussi opter pour du BRF associé à un peu d’herbe ou tout autre matière végétale qui enrichit le sol en azote.
Le plus important dans l’arrosage, c’est de bien arroser au niveau du pied et de ne pas toucher le feuillage. Sensible aux maladies, la tomate redoute un feuillage humide qui favorise l’apparition des champignons.
Les tomates sont des plantes gourmandes qui demandent un sol riche en nutriments. L’idéal est de faire des apports d’engrais avant la culture des tomates.
Vous pouvez par exemple semer des engrais verts comme la phacélie, le trèfle violet ou la luzerne. Semés entre février et avril, vous pourrez les arracher en mai-juin, au moment de la plantation de vos tomates. Durant leur culture, les engrais verts fournissent des nutriments au sol, améliorent sa structure et freinent le lessivage de l’azote. Une fois arrachés, ils servent de paillis au pied de vos tomates, ils ont décidément tout bon !
Pensez aussi faire un apport de compost à l’automne précédant la culture et couvrez votre terre d’un paillis durant tout l’hiver, avant le semis des engrais verts.
Pour éviter le mildiou, il est conseillé de planter du basilic ou de la ciboulette chinoise à proximité de la tomate. A l’inverse, éloignez la pomme de terre qui est très sujette au mildiou qu’elle attrape plus tôt et qu’elle transmet à la tomate. Les fleurs aussi viennent en aide à notre solanacée préférée ! Le souci, le zinnia, les roses d’Inde ou les œillets d’Inde permettent d’éloigner les nématodes, les mouches blanches et les pucerons. Les deux dernières fleurs permettent également de lutter contre l’alternariose de la tomate.
La tomate rend aussi de fiers services ! Elle repousserait l’altise, la piéride, la mouche du chou, la teigne des crucifères, la mouche de la carotte… C’est pourquoi on les plante à proximité ou on applique des résidus de taille de tomate au pied des choux.
En revanche, les racines des tomates poseraient problème au développement du fenouil, du poireau, du poivron, de la carotte, de la laitue, de la scarole et du melon. Une multitude d’associations qu’il est bon de vérifier en faisant des tests chez soi.
Il y a deux écoles : les pour et les contres.
Si vous vous lancez dans la taille, un mois après la plantation enlevez systématiquement les gourmands, ces petites pousses qui apparaissent à l’aisselle des tiges et forment des tiges secondaires qui épuisent le plant. Dans les régions fraîches, il est conseillé d’étêter la tige principale en laissant 4-5 bouquets de fleurs en-dessous.
En fin d’été, vous pouvez également supprimer des feuilles pour que les rayons du soleil atteignent bien les fruits et les fassent mûrir plus vite. Pour les tailler plus facilement, pensez à les tuteurer !
La culture des tomates sous serre est un bon levier pour éviter les maladies. En effet, bien au sec, les tomates évitent alors les rosées matinales et les précipitations. Vous pouvez alors plus facilement maîtriser l’arrosage en gardant un substrat frais et un feuillage à l’abri de l’humidité. Vous sèmerez dès février et planterez dès avril. Un mois plus tôt qu’en pleine terre en somme et il en va de même pour la récolte dont la période est alors prolongée ! Toutefois, il faudra probablement arroser plus souvent et aussi faire des apports réguliers d’engrais. Pensez à aérer régulièrement votre serre pour ne pas voir d’autres nuisibles apparaître.
Pour rendre vos plants de tomate plus vigoureux, l’idéal est de récolter vos propres graines chaque année. Pour cela c’est très simple, il vous suffit de récupérer les graines à l’intérieur du fruit.
Attention, on ne récolte les graines que des plants non hybrides F1 (un plant hybride est un plant issu d’un croisement forcé). D’années en années, vos plants deviendront de plus en plus adaptés à votre environnement.
j’ai malencontreusement cassé la tige principale de mon pied de tomate quelques centimètres au-dessus du point de greffe ; il reste 2 branches au-dessus. est-ce qu’il va quand même pousser ? et d’autre part qu’est-ce que je fais avec la tige cassée et ses feuilles ?