Les plantes d’intérieur, souvent d’origine tropicale ou subtropicale ont besoin de bénéficier d’un maximum de luminosité durant l’hiver pour ne pas s’étioler. Même si la maison permet de maintenir la chaleur, les soins doivent s’adapter à ce changement de saison avec une attention particulière vis-à-vis des parasites.
La meilleure façon d’octroyer plus de lumière aux plantes est de les rapprocher des fenêtres sud ou sud-ouest, sans voilage. En effet l’intensité lumineuse se réduit déjà de 20 % à 1 m de la fenêtre.
Une ampoule « lumière de jour » peut être placée à 50 ou 60 cm des plantes les plus exigeantes et allumée au moins 6 h par jour en complément de la lumière naturelle.
Passez régulièrement une éponge humide sur les grandes feuilles des caoutchouc, alocasia ou philodendron pour faciliter l’absorption de lumière. Sinon par temps doux, profitez d’une pluie ou aspergez le feuillage avec le pommeau de la douche réglé à jet réduit.
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L’arrosage dépend à la fois de la quantité de feuillage, de la chaleur ambiante et de la luminosité. De manière générale, laissez sécher la terre en surface avant de renouveler l’arrosage.
La chaleur et sécheresse ambiantes associée à un éclairement faible rend les plantes plus sensibles aux courants d’air et aux changements brusques de température. Posez les plantes sur un lit de billes d’argile humides ou équipez les radiateurs de saturateurs. Vous pouvez aussi pulvériser de l’eau tiède (de pluie de préférence) sur le feuillage attaqué par les acariens et cochenilles.
En hiver, la pourriture grise (Botrytis) est la plus fréquente, elle se développe lors d’un excès d’humidité associé à un faible éclairement. Cette moisissure grise apparaît sur la plante et les boutures de plantes molles (géranium, fuchsia…). Le Phytophtora profite lui d’un sol froid et humide pour s’attaquer aux racines (collet noirci) notamment des bégonias, géraniums, cyclamens, primevères, azalées, gloxinias, saintpaulias.
Les acariens colonisent fréquemment les plantes lorsque l’air est sec, près d’un chauffage ou dans une pièce très ensoleillée. Ces parasites sont de minuscules araignées rouges ou jaunes de 0.5 mm qui colonisent le revers des feuilles. Ils forment parfois de fines toiles et donnent aux limbes un aspect grisâtre dont il est assez difficile de se débarrasser. Beaucoup de plantes y sont sensibles : Brugmansia (datura), Colocasia, Hibiscus, etc.
Les cochenilles farineuses affectionnent les atmosphères chaudes. Elles secrètent une cire blanchâtre poisseuse et favorisent l’installation d’un champignon la fumagine, qui noircit les feuilles. L’adulte immobile protège les œufs sous cette cire. La cochenille sévit notamment sur les plantes grasses, les euphorbes, clivias et amaryllis mais aussi sur les fougères.
Les cochenilles à boucliers présentent une carapace brune de 1 à 2 mm. On les trouve sur les parties lignifiées de la plante mais les jeunes quasi transparents se situent plutôt près des nervures sous les feuilles. Les plantes sensibles sont les agrumes, le laurier rose, l’abutilon, le cycas, les orchidées, etc.
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mon zamioculcas n’est plus aussi vert que lors de mon achat, les feuilles tout en étant aussi volimineuses sont devenues très foncées presque noires! que dois-je faire, merci pour vos conseils