Original au jardin comme en cuisine, le combava est l’agrume tendance. Découvrez comment le cultiver pour profiter de ses fruits aux allures de citron vert bosselé.
Le combava en résumé :
Nom latin : Citrus hystrix
Famille : Rutacées
Type : Arbre fruitier, agrume
Hauteur : 2,50 à 6 m
Exposition : Soleil
Sol : Riche en matière organique, non‑calcaire, bien drainé
Rusticité : Peu rustique (-5 °C)
Feuillage : Persistant – Floraison : Printemps – Récolte : Automne
Sommaire :
À bien des égards, le combava (ou combawa) ressemble beaucoup au yuzu :
Cet arbre fruitier est originaire d’Asie, et plus particulièrement de Sumbawa, une île indonésienne située à l’est de Bali.
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Peu rustique (-5°), vous ne pourrez pas le planter partout. Pour se développer, il a en effet besoin d’un environnement spécifique :
Le combawa étant peu rustique, il est préférable de le planter au printemps. Toutefois, si vous résidez dans une région aux hivers doux, il est possible d’opérer en automne.
Le combava ne peut être planté en pleine terre que dans les régions au climat tropical ou méditerranéene, où le froid hivernal est plus clément. Mais rassurez‑vous !
Si votre terrain remplit toutes les conditions, reste plus qu’à suivre ces étapes :
Pour cultiver un combawa en pot, le plus important est le choix du conteneur : il doit être suffisamment volumineux et être percé au fond, afin de faciliter l’évacuation de l’eau.
En ce qui concerne le substrat, réalisez le mélange suivant :
Avant de passer à la plantation, déposez une couche de billes d’argile au fond du pot en veillant à ne pas boucher les trous de drainage. Remplissez ensuite le conteneur avec votre mélange et installez le combava. Complétez le remplissage tout en tassant autour du pied. La dernière étape consiste à effectuer un premier arrosage abondant.
Conseil malin : Pour conserver l’humidité dans le sol, appliquez un paillis naturel pour limiter les pertes d’eau par évaporation.
Plusieurs actions sont nécessaires pour bien entretenir un combava :
À noter que la taille n’est pas nécessaire, sauf pour éliminer le bois mort ou les branches abîmées. L’opération doit se faire à la fin de l’automne.
Si vous souhaitez obtenir de nouveaux pieds de combava, vous pouvez soit semer ses graines, soit réaliser un bouturage semi‑aoûté à la fin de l’été.
Le combava est surtout sensible aux attaques des insectes parasites tels que les pucerons, les cochenilles, les araignées rouges ou encore les aleurodes.
Même s’il ne s’agit pas d’une maladie, mais plutôt d’une carence, le makrut peut également souffrir de chlorose.
Les fruits du combava arrivent à maturité vers le milieu de l’automne (octobre, novembre). Cueillez‑les lorsqu’ils arborent un beau vert foncé ; ils seront alors plus riches en arômes.
La récolte des feuilles se fait du milieu du printemps jusqu’à la fin de l’été. Prélevez‑les sans excès pour ne pas affaiblir l’arbre.
La conservation des fruits peut se faire soit dans le bac à légumes du réfrigérateur pendant une quinzaine de jours, soit au congélateur pour plusieurs mois, au même titre que les feuilles.
Le makrut est intéressant en cuisine à la fois pour ses fruits et ses feuilles.
Le combava ne donnant que très peu de jus, on utilise surtout l’écorce très parfumée du fruit en prélevant quelques zestes à l’aide d’une râpe. Il est idéal pour relever les sauces, les desserts, et même confectionner d’excellents rhums arrangés.
Elles doivent être utilisées les plus fraîches possibles pour révéler toutes leurs saveurs. Incorporez‑les ciselées dans la préparation de vos plats, de vos sauces ou alors tout simplement dans une infusion. Elles apporteront ainsi une légère saveur citronnée à toutes vos créations culinaires.
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