Peu répandu, le Chionanthus mérite pourtant largement sa place au jardin. Cet arbuste à l’abondante floraison printanière d’un blanc pur, vaporeuse et plumeuse, se plaît tout particulièrement dans les petits jardins de ville, un brin sauvages, de par sa taille réduite et sa résistance à la pollution atmosphérique. Très rustique, il apprécie les sols plutôt acides, dits de terre de bruyère.
En résumé, ce qu’il faut savoir :
Nom latin : Chionanthus
Famille : Oléacées
Type : Arbuste
Sol : Acide, drainé, frais
Hauteur : 3 à 4 m
Exposition : Soleil, mi-ombre
Feuillage : caduc – Floraison : printemps
Très facile à cultiver et de croissance lente, ce petit arbre ou arbuste sous nos latitudes est connu sous les noms d’arbre à neige ou arbre à franges.
Le Chionanthus apprécie tout particulièrement les expositions bien ensoleillées qui sont un gage d’épanouissement. Pour autant, une mi-ombre lumineuse peut lui convenir, surtout dans les régions méridionales. Il devra également être planté à l’abri des vents froids, malgré sa rusticité jusqu’à – 15 à – 25 °C suivant les espèces. Autant dire qu’il se plaît partout, et en particulier dans les jardins urbains bien abrités.
Pour lui assurer une croissance régulière, il faut offrir au Chionanthus un sol à tendance acide, plutôt riche et léger, profond et bien drainé. Pour autant, il peut parfaitement s’accommoder d’une bonne terre de jardin ordinaire, enrichie en compost, qui reste fraîche en été. Idéalement, le Chionanthus trouve sa place dans un massif d’arbustes de terre de bruyère en compagnie d’azalées et de rhododendrons, d’hortensias, de kalmias, d’andromèdes du Japon, de camélias…Il se plaît aussi aux côtés des magnolias. Une plantation en isolé au milieu d’une pelouse met en exergue sa somptueuse et échevelée floraison d’un blanc pur. Sa présence dans une haie fleurie est également du plus bel effet.
La plantation se fera indifféremment au printemps, entre les mois de mars et mai, ou, mieux encore en automne. Une plantation entre septembre et novembre permet à l’arbuste de bien s’enraciner avant les fortes chaleurs.
La plantation en pleine terre
La plantation en pot
De par ses dimensions modérées, le Chionanthus peut se planter dans un grand pot sur une terrasse. Il faut veiller à choisir un contenant suffisamment grand où fond duquel sera déposée une bonne couche de billes d’argiles. Le substrat sera composé de terreau de plantation auquel pourra être ajouté un bon terreau de feuilles fait maison ou bien de la terre de bruyère.
Très facile à vivre, cet arbuste se montre insensible aux maladies et parasites. Pour autant, à l’état juvénile, il peut se montrer un peu vulnérable. C’est pourquoi il faut :
La multiplication
Elle peut se faire par semis de graines au printemps mais la procédure est longue et aléatoire. La meilleure solution pour multiplier cet arbuste bien ramifié est le marcottage en fin d’été. Là encore le procédé est lent mais possible.
Originaire d’Amérique du Nord ou d’Asie suivant les espèces, le Chionanthus atteint des dimensions conséquentes dans son milieu naturel. Sous nos latitudes, sa croissance est limitée à 3 à 4 m de hauteur et d’envergure. Il forme donc un petit arbuste très ramifié, buissonnant et au port arrondi.
Cet arbuste est surtout intéressant pour sa belle et généreuse floraison d’un blanc pur. En mai-juin apparaissent en effet des inflorescences plumeuses, très denses et longues d’environ 20 cm, constituées de petites corolles de 4 à 5 pétales très étroits et longs, ressemblants à de longs fils ou à des franges. Ces fleurs forment des bouquets très vaporeux, au léger parfum de menthe.
Le feuillage naît en même temps que les fleurs. Il est constitué de grandes feuilles lancéolées, pointues, d’un vert tendre. En automne, avant de tomber, le feuillage se pare de jaune doré.
On trouve couramment deux espèces de Chionathus :
Le Chionanthus étant une espèce dioïque, il faut planter à proximité un pied mâle et un pied femelle pour obtenir une fructification en automne, en petites baies noir bleuté.
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