Cet arbuste fruitier, également appelé camérisier, produit des baies comestibles. Il est idéal à cultiver en haie gourmande ou dans un petit jardin.
En résumé ce qu’il faut savoir :
Nom : Lonicera caerulea kamtschatica
Famille : Caprifoliacées
Type : Arbuste fruitier
Hauteur : 1,50 m
Exposition : soleil ou mi-ombre
Sol : frais, humifère et drainé
Feuillage : Caduc – Floraison : Printemps – Récolte : Fin du printemps
Idéalement, le camérisier ou chèvrefeuille comestible apprécie les sols frais, riches et fertiles, et surtout bien drainés. En revanche, il ne s’adapte pas à un sol calcaire ou très sec en été. D’une façon générale, la grosse chaleur et la sécheresse ne lui conviennent pas vraiment. Logique lorsqu’on puise ses origines en Sibérie ! C’est pourquoi, dans les régions les plus froides, un emplacement bien ensoleillé est recommandé. Dans le Sud, la mi-ombre lui plaît mieux.
De par sa taille relativement modeste, cet arbuste fruitier trouvera facilement sa place dans un petit jardin, dans une haie basse gourmande avec des framboisiers, myrtilliers, groseilliers et amélanchiers, ou en fond de massif.
Le camérisier bleu peut se planter au printemps, entre les mois de février et avril, ou à l’automne, entre septembre et novembre. Deux périodes de plantation doivent être évitées : la pleine chaleur estivale et les gelées hivernales.
Pour favoriser la fructification, il est conseillé de planter 3 à 4 chèvrefeuilles bleus, séparés de 80 cm à 1 mètre les uns des autres.
Sa taille réduite permet au camérisier d’être facilement cultivé en pot sur une terrasse ou un balcon où il ne dépassera pas 1 mètre d’envergure.
La multiplication se fait par bouturage de tiges en été, entre août et septembre
Au printemps, les boutures peuvent être plantées en pleine terre ou en pot.
Facile à vivre, le camérisier demande très peu de soins.
Le camérisier et peu sensible aux maladies et parasites.
Comme leur nom le laisse deviner, les baies du chèvrefeuille comestible se récoltent entre les mois de mai et juin. À maturité, elles arborent un joli bleu foncé et une chair rouge. Leur saveur est acidulée, peu sucrée, entre celle de la myrtille et de la mûre.
Les camérises se consomment fraîches, cuites en confitures ou gelées, ou encore séchées. On peut aussi en faire des jus ou des sorbets, l’intégrer à des smoothies ou à des tartes. Beaucoup le considèrent comme un superfruit dans le sens où ces baies sont riches en antioxydants et en vitamines B et C.
La mise à fruits intervient entre 3 et 5 ans après la plantation.
Les fruits du camérisier se congèlent facilement à plat ou se sèchent. Comme tenu de l’époque de la récolte, le séchage se fait au four (pendant 8 à 10 heures à 50 °C) ou au déshydrateur. Les camérises séchées se conservent 2 mois dans un bocal hermétique.
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Lonicera caerulea kamtschatica est une des nombreuses variétés de chèvrefeuille qui a la particularité d’être non grimpante. C’est également l’unique chèvrefeuille dont on puisse consommer les baies, les autres étant toxiques.
Origine de Sibérie, cet arbuste fruitier est particulièrement résistant au froid puisqu’il supporte des températures jusqu’à – 40 °C ! Autant dire qu’il a toute sa place dans tous les jardins de France, y compris en montagne. De petite taille, il ne dépasse pas 1,50 m à 1,80 m et présente un port buissonnant et érigé. Suivant les variétés, son feuillage oscille entre vert clair et vert bleuté.
Le camérisier bénéficie d’une floraison précoce, qui s’étale entre la fin de l’hiver et le tout début du printemps, Relativement discrètes, ses fleurs blanches à jaune clair sont très mellifères et attirent toute une myriade d’insectes pollinisateurs.
En mai, les fleurs tirent leur révérence pour faire place à des baies comestibles bleu nuit, recouvertes de pruine, à la saveur acidulée. Allongées, elles sont riches en antioxydants.
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