Le Chénopode, un légume goûteux mais peu connu

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Le chénopode est un légume feuille très similaire à l’épinard. Ces feuilles, riches en protéines, en vitamines A et C, et en sels minéraux se consomment cuites ou crues, et offrent une saveur fine. Ce feuillage possède également des vertus vermifuges.

Le chénopode en résumé :

Nom latin : Chenopodium
Nom commun : chénopode
Famille : Amaranthacées
Type : légume feuille

Hauteur : 0,45 à 2 m
Distance de plantation : 50 cm

Exposition : mi-ombragée
Sol : riche et léger, frais, riche en azote

Plantation : printemps et automne – Récolte : été – automne

Il existe de nombreuses espèces de chénopodes, et parmi elles :

• Le chénopode Bon-Henri, une vivace rustique qui reste en place plusieurs années, et le chénopode géant, une annuelle vigoureuse et très décorative. Tous deux sont les plus cultivés au potager.
• Le chénopode blanc est quant à lui considéré comme une mauvaise herbe, car il est extrêmement invasif.

Le chénopode est pourvu de longues tiges vigoureuses et striées, sur lesquelles se déploient de nombreuses feuilles vert pâle à vert sombre, en forme de losange ou de pattes d’oie, dentées et crénelées. Les jeunes pousses du chénopode géant sont rose-magenta.

Semis du chénopode

Le semis du chénopode intervient directement en place au printemps entre avril et mai, ou en automne entre septembre et octobre. Procédez toujours en dehors des périodes de gel et de sécheresse.

Commencez par enrichir le sol de compost, et creusez des sillons de 2 cm de profondeur, espacés entre eux de 50 cm.

• Semez clair et recouvrez d’une fine couche de terreau avant de tasser le tout avec le dos d’un râteau.
• Arrosez vos semis en utilisant de préférence un arrosoir à pomme fine.
• Le sol doit être maintenu humide jusqu’à la levée des graines.

Après germination, éclaircissez pour ne garder qu’un pied tous les 40 à 50 cm, et arrosez régulièrement afin de faciliter la reprise.

Culture et entretien du chénopode

Le chénopode affectionne tout particulièrement les sols riches en azote, profonds et meubles, riches en humus et frais.

• Une exposition ombragée lui est favorable, car il craint la sècheresse.

Veillez à arroser abondamment vos plants de chénopode durant toute la période estivale, en particulier en cas de fortes chaleurs, de façon à ce que le sol reste toujours humide. Dans le cas contraire, le chénopode risque de rapidement monter en graine. Afin de maintenir le sol frais, installez une couche de paillis composé de feuilles mortes. Cette technique vous aidera à limiter les arrosages.

• Si vous avez opté pour un chénopode vivace, apportez-lui du compost à l’automne par griffage sur 5 cm.
• Pensez à couper les hampes florales de façon à favoriser la production de nouvelles feuilles.

>> Attention aux semis spontanés.

• Supprimez-les au fur et à mesure pour maintenir le chénopode à son emplacement d’origine.
• Dans le cas contraire, il peut rapidement devenir envahissant.

Maladies et ravageurs

Le chénopode n’est sensible à aucune maladie particulière. Seules les limaces peuvent être une menace pour les jeunes feuilles du chénopode.

Récolte et conservation du chénopode

Récoltez les feuilles de chénopode au fur et à mesure de vos besoins, entre les mois de juin et d’octobre.

• Consommez les feuilles directement après la cueillette (dans la journée), car celles-ci ne se conservent pas.
• Une fois blanchies dans une eau bouillante et salée, elles peuvent toutefois être congelées.

Comment cuisiner le chénopode ?

Les jeunes pousses du chénopode sont excellentes consommées crues en salade.

Avec le temps, les feuilles durcissent. À ce moment-là, consommez-les de préférence cuites, comme les épinards.

Les jeunes tiges du chénopode, ainsi que la tige de la hampe florale, peuvent aussi être consommées, cette fois accommodées comme les asperges.

©Joan Simon – Flickr, ©isamiga76 – Flickr