Le cerisier est un arbre fruitier rustique qui demande peu d’entretiens, et que l’on peut donc cultiver en pleine terre un peu partout dans l’hexagone.
Lorsqu’on ne dispose pas d’un jardin où le planter, il est également possible de cultiver le cerisier en pot. Voici comment procéder.
Le cerisier est un arbre qui, selon les variétés, peut atteindre entre 6 et 10 m de hauteur. Pour optimiser votre culture en pot, privilégiez donc les variétés naines qui acceptent bien mieux d’être conduites en bac.
Quelques exemples :
À noter : les cerisiers greffés sont particulièrement recommandés pour la culture en pot, afin de profiter de récoltes abondantes.
Le cerisier a besoin d’un grand pot de culture pourvu d’un trou de drainage en son fond.
Optez pour un contenant d’au moins 40 cm de profondeur pour 50 cm de large.
Le cerisier prospère dans un substrat riche, léger, frais et bien drainant.
Installez votre arbre dans un mélange composé :
À noter : afin de favoriser l’écoulement de l’excès d’eau, placez une couche de graviers ou de billes d’argile au fond du pot.
Du moment qu’il profite d’une exposition ensoleillée, le cerisier en pot s’installe indifféremment sur une terrasse, un balcon (attention au poids du pot) ou dans une cour.
Évitez en revanche les zones d’ombre froides ou soumises aux courants d’air.
On plante de préférence le cerisier en automne, période où il s’enracine le plus facilement. Il est possible de le planter jusqu’en décembre, du moment qu’il ne gèle pas.
Une plantation printanière est également envisageable, mais vous devrez alors veiller à l’arroser plus fréquemment.
Le cerisier se plante en pot exactement comme en pleine terre :
Le cerisier en pot demande un apport mensuel de compost entre les mois d’avril et d’octobre.
Arroser votre arbre en pot très régulièrement, afin de maintenir le substrat frais (sans pour autant le noyer).
Attention, la motte ne doit pas être détrempée, en particulier durant l’hiver.
Rempotez votre cerisier tous les 3 ans au début du printemps. Les autres années, surfacez-le (renouvelez le terreau en surface sur quelques centimètres de profondeur).
Dans de bonnes conditions de culture, le cerisier se montre bien résistant aux maladies et aux parasites.
Il peut toutefois être affaibli par différentes larves (bupreste, cossus gâte-bois, zeuzère, scolyte…), par les cochenilles, les acariens, les pucerons et les tenthrèdes. Par ailleurs, la mouche des cerises pond ses œufs dans les fruits à peine colorés.
Le cerisier peut également être atteint par la gommose, généralement provoquée par une taille trop sévère et mal cicatrisée. Il est également sensible à certaines maladies cryptogamiques, comme la criblure et la moniliose.
Photos : ©Ricard Solenne