Simple à cultiver et particulièrement esthétique au début du printemps, le Cercis siliquastrum est l’arbre à fleurs idéal. Voici comment le cultiver et l’entretenir au fil des saisons.
En résumé :
Nom latin : Cercis siliquastrum
Famille : Fabacées, Légumineuses
Type : Arbre
Hauteur : 8 m
Exposition : Ensoleillée
Sol : Tout type, bien drainé
Rusticité : Rustique jusqu’à -15 °C
Croissance : Lente – Feuillage : Caduc – Floraison : Printemps
Noms communs : Arbre de Judée, Gainier de Judée, Gainier commun
Avec ses dimensions moyennes, difficile de dire si l’arbre de Judée est un petit arbre ou un grand arbuste.
Son feuillage caduc se compose de feuilles en forme de cœur mesurant jusqu’à 10 cm de large. De couleur bronze à la naissance, elles virent progressivement au vert-bleu et sont légèrement duveteuses.
À l’instar des cerisiers ou du forsythia, le Cercis siliquastrum se distingue par sa magnifique floraison se déroulant avant la foliation. Les fleurs, rose-violet, s’épanouissent directement le long des rameaux. En fin d’été, elles donnent naissance à des gousses aplaties de 10 cm, dont la couleur passe successivement du vert, au rose et enfin au marron.
Supportant même les terrains calcaires et secs, le Cercis siliquastrum n’est pas difficile sur la nature du sol. En revanche, il a besoin de soleil pour se développer correctement.
Pour favoriser la bonne reprise du gainier de Judée, plantez ce dernier en automne, plutôt qu’au printemps.
Une fois installé, le Cercis siliquastrum ne demande pas de soins particuliers. Néanmoins, durant les premières années de croissance, soyez vigilant sur les arrosages (en particulier lors des épisodes secs). Pendant cette même période, veillez à compléter le paillage, afin qu’il retienne bien l’humidité dans le sol.
Enfin, sans être obligatoire, la taille est possible pour structurer l’arbre au début de son développement. Il est ainsi possible de le conduire sur tige, ou bien en touffe (cépée).
Il existe deux façons de multiplier un pied de gainier de Judée :
Plutôt résistant, le gainier de Judée peut malgré tout être sujet à certaines maladies comme les taches foliaires (anthracnose et septoriose) ou encore la maladie du corail.
Malgré tout, l’ennemi le plus fréquent du Cercis siliquastrum est le psylle, un petit insecte suceur de sève. En petit nombre, il n’est pas préjudiciable à la santé de l’arbre. En revanche, en cas de forte infestation, il peut l’affaiblir (surtout les jeunes sujets).
Ses dimensions réduites lui permettent d’être planté même dans les petits jardins.
Il est plus intéressant de l’implanter seul, afin de profiter de ses nombreux charmes. Néanmoins, rien n’empêche de l’associer à d’autres arbustes en fond de massif, ou bien dans une haie naturelle.
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