Céleri-branche, céleri à côtes ou céleri-blanc… Trois appellations pour désigner une plante potagère bisannuelle dont on déguste les longs pétioles blanchis. Relativement long à cultiver, le céleri-branche s’avère robuste. Découvrez tous nos conseils pour réussir le semis et la plantation, mais aussi l’entretien pour obtenir de savoureuses côtes charnues à la saveur très marquée.
En résumé, ce qu’il faut savoir :
Nom : Apium graveolens var. dulce
Famille : Apiacées
Type : Plante potagère bisannuelle
Hauteur : 40 à 80 cm
Exposition : Soleil ou mi-ombre
Sol : Frais, meubles et fertiles
Semis/plantation : Printemps – Récolte : De octobre à février
Le céleri-branche est un légume à la culture longue. Il faut en effet entre 6 et 7 mois entre le semis et la dégustation des premières côtes.
Si vous semez à l’intérieur, il faut vous munir de terrines ou de caissettes, remplies d’un terreau spécial semis, bien tassé.
La germination est longue et la levée des graines intervient au bout d’environ deux semaines. Le terreau doit être maintenu humide et les terrines gardées à une température d’au moins 15 °C.
Lorsque les jeunes plants comptent au moins 3 à 4 vraies feuilles (hors cotylédons), ils se repiquent en godets.
Dès que tout risque de gelées printanières est écarté, soit à partir de la fin avril à la mi-mai, suivant les régions, les plants de céleri-branche se plantent dans le potager.
Le céleri-branche s’installe au soleil ou à mi-ombre. Il faut respecter une distance de 30 cm entre chaque plante.
Comme le céleri-branche nécessite un sol frais à humide pour se développer correctement, les arrosages sont réguliers et abondants au pied de chaque plant. Le sol doit être constamment humide, sinon les céleris montent en graines très rapidement.
L’installation d’un paillage permet d’espacer les arrosages et de conserver un certain degré d’humidité.
Il faut aussi biner et sarcler les plants, pour aérer le sol et éviter la prolifération des mauvaises herbes.
Les côtes se consomment blanchies, c’est-à-dire privées de lumière 15 jours à trois semaines avant la récolte. Il suffit de relever les feuilles et de les réunir avec un brin de raphia. En parallèle, buttez de terre chaque pied sur les trois quarts de sa hauteur.
Il est également possible d’entourer les pieds avec un film plastique opaque ou un tuyau opaque comme sur la photo.
À partir d’octobre, les plants de céleri-branche s’arrache à l’aide d’une fourche-bêche, au fur et à mesure des besoins. Comme le céleri-branche craint les gelées fortes gelées, on peut l’entourer de paille pour le conserver au jardin. Sinon, les pieds, encore munis de leurs racines, se conservent dans du sable et dans un local frais, à l’abri du gel.
Pour les consommer, il faut supprimer les racines et le haut des feuilles qui peuvent être séchées pour constituer des aromatiques pour les potages, les sauces. Les feuilles se consomment aussi fraîches.
Les côtes se consomment crues ou cuites. En revanche, elles ne se conservent pas très longtemps.
Le céleri-branche peut se montrer fragile et sensible aux maladies et ravageurs. En particulier la mouche du céleri (Euleia heraclei) qui pond ses œufs en mai.
La mouche de la carotte s’attaque aussi au céleri.
Les céleris-branches peuvent également être atteints de septoriose due à un champignon (Septoria apii). Cette maladie cryptogamique se détecte par l’apparition de taches sur le feuillage qui se dessèche. Une pulvérisation de bouillie bordelaise ou de décoction de prêle sont des gestes de prévention efficaces.
Dérivé de l’ache des marais, le céleri-branche forme une touffe de grandes feuilles découpées en segments vert foncé, munis de larges pétioles. Il fleurit entre août et octobre en ombelles blanches.
Sous nos latitudes, c’est un légume bisannuel.
Plusieurs variétés sont disponibles :
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