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Caryota mitis, le palmier queue de poisson

Caryota palmier - Plante queue de poisson
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Le palmier Caryota, jolie plante d’intérieur, doit son surnom à ses feuilles qui ressemblent à des queues de poisson.

Caryota mitis en résumé :

Nom : Caryota mitis
Genre : Caryota
Famille : Arécacées – Palmées

Origine : Asie du Sud-Est
Type : Palmier

Hauteur : 1 à 2 m en pot
Exposition : Lumineuse
Substrat : Léger et drainant

Toxicité : Baies très toxiques – Rusticité : 0° – Feuillage : Persistant

Cultivé en pot comme palmier d’intérieur sous nos latitudes, cette jolie plante est parfaite pour apporter une touche d’exotisme à un bureau, à un salon ou encore à une véranda.

Culture et entretien du Caryota mitis

Emplacement et exposition :

Palmier queue-de-poisson - Caryota planteDans son milieu naturel, le Caryota pousse dans un environnement humide et ombragé. Aussi, il supporte bien les situations ombragées ou mi-ombragées.

En intérieur une exposition lumineuse lui est profitable, puisqu’elle l’aide à produire un plus beau feuillage.

  • Attention toutefois de ne pas l’exposer au soleil brûlant derrière une vitre qui peut provoquer des brûlures sur ses feuilles.

Arrosage :

Le palmier à queue de poisson a besoin d’eau pour prospérer. Maintenez donc le substrat légèrement humide (mais pas détrempé) en l’arrosant régulièrement à raison d’un apport d’eau par semaine en moyenne durant la belle saison. Attention, en revanche, de ne jamais laisser d’eau stagnante dans la soucoupe sous le pot.

  • CaryotaRéduisez vos arrosages en hiver, période où le développement végétatif de la plante ralentit. Laissez donc le terreau sécher en surface entre deux arrosages durant la saison froide.
  • Le Caryota mitis apprécie également les ambiances humides. Pour éviter qu’il ne se dessèche, installez son pot sur un lit de billes d’argile humides et brumisez son feuillage en cas de forte chaleur.

Fertilisation :

Entre le printemps et l’été, le Caryota mitis apprécie un apport régulier d’engrais pour plante verte, afin de soutenir sa croissance végétative. Diluez donc de l’engrais dans l’eau tous les 4 ou 5 arrosages.

Rempotage :

Il est recommandé de rempoter le palmier queue de poisson une fois tous les 1 ou 2 ans. La meilleure période pour procéder à l’opération est le printemps. Optez pour un pot de grande dimension afin d’offrir suffisamment de place aux racines de la plante.

Taille :

Feuille de Caryota mitisLe Caryota mitis n’a pas besoin d’être taillé. En revanche, supprimez les feuilles mortes au fur et à mesure.

Multiplication :

La palme queue de poisson peut être bouturée.

Le semis de graines est une autre méthode de multiplication du Caryota.

Ravageurs :

Les tétranyques tisserands, ou araignées rouges, sont des acariens microscopiques qui apprécient les ambiances chaudes et sèches, et qui peuvent s’attaquer aux feuilles du Caryota mitis cultivé en pot.

  • Pour les éloigner, brumisez régulièrement le feuillage de votre palmier et éloignez-le des sources de chaleur sèche (radiateur, cheminée…).

En savoir plus à propos du Caryota mitis

Nom commun : Palmier à queue de poisson, Palmier à sucre, Palmier céleri

Les palmiers du genre Caryota sont originaires d’Asie, mais ils sont également très cultivés au Suriname. Ils appartiennent à la famille des Palmea ou Arecaceae.

Caryota mitis est un palmier buissonnant dont la souche est composée de plusieurs stipes. De croissance lente, il peut atteindre entre 4 et 12 mètres de hauteur dans son milieu naturel. Lorsqu’il est cultivé en pot, il ne dépasse pas les 1 à 2 m de haut.

Une fois qu’il a atteint sa maturité, le palmier à queue de poisson produit des fleurs jaunes à verdâtres installées en grosses grappes. Une floraison qui laisse ensuite place à la fructification, des baies rougeâtres et toxiques.

Mais le Caryota mitis est surtout remarquable par ses feuilles larges et bipennées en forme de nageoire de poisson et de couleur vert foncé.


Photos : ©Hans, ©RexWholster/Tatyana/AdobeStock, ©Forest and Kim Starr, ©Agnieszka Kwiecień, ©Nova


Écrit par Solenne Ricard | Diplômée d'Art et passionnée de botanique, Solenne a choisi d'utiliser sa sensibilité aux questions environnementales pour écrire sur les plantes et le jardinage. Cette amatrice de bonne cuisine cultive son potager en permaculture et utilise ses récoltes pour concocter quotidiennement de petits plats bio et écolos. Rédactrice confirmée, boulimique de littérature et amoureuse du beau, elle dévore tous les livres à sa portée.
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