Outre pour la récolte des câpres, le câprier peut être simplement planté pour la beauté de ses fleurs. Voici comment le cultiver.
En résumé, ce qu’il faut savoir :
Nom : Capparis spinosa
Famille : Capparaceae
Type : arbrisseau
Hauteur : Environ 1 m
Exposition : Plein soleil
Sol : Sec et drainé
Feuillage : Persistant ou caduc Floraison : Printemps – Récolte : Été
Rusticité : -5°
D’origine méditerranéenne, le câprier (Capparis spinosa) est un arbrisseau qui se contente d’un sol sec et caillouteux. Il peut ainsi pousser dans les interstices des murets, dans les rocailles et les talus, ou dans des fissures rocailleuses d’où ses rameaux sarmenteux vont cascader. L’essentiel étant que le sol soit parfaitement drainé. Il tolère également les sols calcaires.
À ces conditions culturales, s’ajoute un impérieux besoin de soleil, indispensable à la croissance du câprier. Une exposition plein sud, sur un muret, est idéale.
Pour autant, le câprier ne pousse pas partout car il est frileux. Il ne supportera pas des températures supérieures à – 5°C. C’est pourquoi, en pleine terre, il ne peut être cultivé que sur le pourtour méditerranéen, ou dans les régions les plus clémentes de la côte atlantique. Ailleurs sur le territoire, le câprier se plante dans un pot suffisamment grand en serre ou en véranda.
La plantation intervient au printemps lorsque tout risque de gelée est totalement écarté. Mieux vaut donc attendre le mois de mai.
La culture du câprier en pot est recommandé dans toutes les régions où il gèle l’hiver.
Le semis de graines de Capparis spinosa se fait en automne au chaud ou au printemps sous serre ou sous châssis.
Lorsque les plantules lèvent, éclaircir pour ne garder que les plus vigoureuses. Dès qu’elles atteignent 15 cm, il faut repiquer les plantules en pleine terre. Il faudra veiller à bien les arroser la première année.
Une fois installé, le câprier demande peu de soins. En revanche, il bénéficie d’une croissance lente et met plusieurs années avant d’atteindre sa taille adulte.
La multiplication du câprier
La multiplication par tiges ligneuses est possible mais longue et difficile. Il faut couper des tiges de 15 cm en octobre ou novembre, puis les planter dans du sable humide tout l’hiver à une température de 3 à 4 °C. Les boutures peuvent être repiquées en mars.
Sinon, la multiplication peut se faire par semis.
Les ennemis du câprier
Seuls les jeunes plants peuvent être sensibles aux limaces et escargots. Découvrez toutes nos astuces pour les éloigner.
Les câpres sont en fait les boutons floraux, encore fermés. Ils se récoltent à partir de juin et jusqu’en octobre. Après avoir passés une journée à l’air libre, ils sont mis dans le vinaigre.
A noter que lorsque les boutons sont cueillis jeunes, leur goût est d’autant plus fin et raffiné. Plus on les récolte tardivement, plus les câpres prennent de goût.
Les câpres au vinaigre, vous connaissez forcément ? Mais saviez-vous que ces petits condiments sont en fait les boutons floraux du câprier (Capparis spinosa), un arbrisseau buissonnant aux rameaux retombants idéal pour les sols secs ? Peu rustique, il se plante en pleine terre sur le pourtour méditerranéen, il se cultive en pot ailleurs.
De couleur blanche, légèrement teintées de rose, ses fleurs sont constituées de 4 pétales surplombés d’un bouquet d’étamines rose violet. Éphémères, ces fleurs sont délicatement parfumées et se renouvellent continuellement de mai à octobre.
Le câprier est aussi intéressant pour son port buissonnant et étalé. Ses longs rameaux sarmenteux, verts ou rougeâtres et munis d’épines, retombent souplement pour cascader d’un muret ou d’un pot placé en hauteur. Il atteint environ 1 m d’envergure.
Quant aux feuilles, elles sont vertes et coriaces.
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