La bignone que l’on appelle Jasmin de Virginie est une grimpante de toute beauté qui fleurit tout l’été. Plante grimpante caduque, elle est appréciée pour ses grandes fleurs en trompettes aux teintes chaudes : orange, rouge, jaune. Sa floraison estivale, très ornementale, attire les regards tout autant que les insectes pollinisateurs.
Vigoureuse, elle s’accroche seule aux murs grâce à ses racines crampons et permet de couvrir rapidement une façade, une tonnelle ou une clôture. Rustique et résistante à la sécheresse une fois établie, elle est idéale en climat chaud ou tempéré.
En résumé, ce qu’il faut savoir :
Nom : Campsis spp.
Famille : Bignoniacées
Type : Plante grimpante
Hauteur : 5 à 10 m
Exposition : Ensoleillée
Sol : Plutôt riche, frais et bien drainé
Feuillage : Caduc – Floraison : Juin à octobre selon climat
Ses fleurs en forme de trompettes, orange ou rouge, sont spectaculaires et peuvent orner le jardin jusqu’aux premières gelées (Photo© Jag Images)
Campsis radicans – Bignone de Virginie
Variétés notables :
Campsis grandiflora – Bignone à grandes fleurs
Campsis × tagliabuana ‘Madame Galen’
Il est recommandé de la planter la bignone à l’automne mais elle peut aussi se planter au printemps à condition de prévoir un arrosage plus régulier au début.
Vous pourrez également planter durant l’été à condition d’arroser généreusement et régulièrement et d’éviter les périodes de forte chaleur.
Aucune taille n’est vraiment indispensable mais elle peut s’avérer nécessaire si votre bignone devient envahissante.
Les bignones sont en effet des plantes vigoureuse dont il faut parfois contenir la croissance.
En ce qui concerne la taille d’entretien, il est préférable de tailler en fin d’hiver les rameaux séchés par le froid et qui ne repousseront pas. Cette taille représente une quarantaine de centimètres.
Le bignone est une des grimpantes bien connues pour la beauté de leur floraison et pour sa grande rusticité.
Son pouvoir couvrant en fait la plante idéale pour cacher un vieux mur de parpaing ou de béton, un tronc d’arbre ou tout simplement pour embellir un abri de jardin, une tonnelle ou une pergola.
La bignone a une bonne rusticité puisqu’elle résiste au gel allant de -10° jusqu’à -15°.
Assez résistante aux maladies et parasites, signalons quand même que les pucerons et araignées rouges peuvent parfois s’installer sur la plante. Ces attaques sont rarement redoutables.
Le saviez-vous ?
Le nom “bignone” rend hommage à Jean-Paul Bignon, abbé français et mécène de botanistes au XVIIIe siècle. Le genre Campsis, quant à lui, vient du grec kamptein (courber), en référence à ses tiges souples. Très visitée par les abeilles et les bourdons, c’est aussi une plante mellifère, particulièrement décorative en été.
La bignone est-elle envahissante ?
Certaines variétés, notamment Campsis radicans, peuvent drageonner. Il est conseillé de surveiller son développementou d’installer une barrière anti-rhizome.
Peut-on la cultiver en pot ?
Oui, si vous choisissez un grand pot (40 L ou plus), un bon drainage, et un arrosage régulier en été.
Est-ce une plante mellifère ?
Oui. Les fleurs attirent abeilles, bourdons et papillons, même si le nectar est parfois difficile d’accès.
Peut-elle grimper seule ?
Oui. Grâce à ses crampons, elle s’accroche seule aux murs rugueux, sans support supplémentaire.
Durant les fortes chaleurs, préférez des arrosages réguliers mais limités le soir