L’azorelle est une vivace couvre‑sol aux feuilles coriaces très denses qui forment un magnifique coussin vert se parant de fleurs jaune vif à la fin du printemps. Originaire des zones montagneuses et fraîches d’Amérique du Sud ou de Nouvelle-Zélande, elle forme avec le temps de denses coussins verts, très compacts, parfois presque cartonneux au toucher, qui épousent parfaitement les pierres ou reliefs du terrain.
Elle est très utilisée en rocaille, muret sec, toit végétalisé ou massif minéral, notamment dans les jardins d’altitude, les jardins de gravier ou en association avec des plantes alpines.
L’azorelle en résumé :
Nom latin : Azorella trifurcata
Nom commun : Azorelle
Famille : Apiacées
Type : Vivace
Port : Tapissant
Hauteur : 5 cm
Exposition : Ensoleillée à mi‑ombragée
Sol : Humifère, drainant et non calcaire
Floraison : Mai, juin
Azorella trifurcata
Azorella minor
Azorella caespitosa
Densité de plantation : 8 à 10 pieds au m²
Le choix du lieu de plantation de l’Azorella trifurcata peut s’avérer délicat. En effet, si elle apprécie le plein soleil, elle redoute en revanche les grosses chaleurs.
Le sol, quant à lui, doit être neutre voire acide, mais surtout pas calcaire. Enfin, la terre doit pouvoir évacuer l’eau facilement.
À partir de ces éléments, pour planter l’azorelle, vous devez :
creuser un trou de plantation de 15 à 20 cm de profondeur ;Dans un souci d’écologie, afin de limiter les arrosages post plantation, il est conseillé de réaliser la plantation en automne.
L’azorelle aura ainsi le temps de se développer suffisamment pour supporter un éventuel manque d’eau le printemps ou l’été suivant.
L’Azorella trifurcata ne nécessite aucun entretien particulier. Même les fleurs fanées n’ont pas besoin d’être coupées.
Le premier été suivant la plantation, en cas de sécheresse prolongée, un arrosage régulier mais modéré peut s’avérer nécessaire.
Si les conditions de plantation sont respectées, l’Azorella trifurcata se révèle particulièrement résistante aux maladies et ravageurs.
Comme bon nombre de vivaces, la meilleure façon de multiplier un pied d’Azorella trifurcata est de le diviser.
Pour ce faire, arrachez la plante à l’aide d’une fourche‑bêche. Ensuite, fragmentez la motte avec vos mains et procédez à la plantation en suivant les conseils précédents.
Cette opération doit idéalement être réalisée en automne pour augmenter les chances de reprise.
l’Azorella trifurcata forme un tapis végétal très couvrant. En fonction de vos besoins, il ne sera pas forcément nécessaire d’arracher complètement le pied. Un simple morceau pourra suffire.
Que ce soit en rocaille ou dans un massif, vous pouvez associer l’azorelle avec d’autres vivaces comme la Veronica spicatas sp incana, la renouée de l’Himalaya, le romarin officinal, la Gazania ou encore l’iris barbus.
Le Pinus mugo ‘Humpy’ peut également être un excellent compagnon de par sa petite taille et ses aiguilles qui s’accorderont bien avec le feuillage de l’Azorella trifurcata.
Certaines espèces d’Azorella sont emblématiques des paysages d’altitude extrême, comme Azorella compacta, qui pousse dans les Andes à plus de 4 000 m, et peut vivre plusieurs siècles. Le feuillage extrêmement dense permet de résister au vent, au froid et à la sécheresse, ce qui en fait un modèle d’adaptation.
En jardin, ce comportement coussinant naturel est recherché pour son aspect graphique et stable tout au long de l’année.
L’azorella est-elle une mousse ?
Non, même si son aspect peut y faire penser. C’est une plante vivace à fleurs, de la famille des Apiacées (comme la carotte ou le fenouil).
Est-elle facile à cultiver ?
Oui, en sol drainé, léger et en plein soleil. Elle est très sobre, parfaite pour les rocailles.
Est-ce que l’azorella supporte la chaleur ?
Oui, à condition d’un sol drainé. Elle préfère néanmoins les climats tempérés ou frais.
Peut-elle couvrir un talus ?
Oui, lentement. Elle forme un tapis au ras du sol, mais met plusieurs années à s’étendre.
