À la différence de l’azalée du Japon, l’azalée de Chine se caractérise par un feuillage caduc, mais surtout une floraison printanière éblouissante. Les fleurs en entonnoir des azalées de Chine se montrent plus abondantes et plus grandes en taille que celles de sa cousine. Certaines distillent même un agréable parfum. Vigoureuses et très rustiques, ces azalées de Chine bénéficient des mêmes conditions culturales que les azalées du Japon, en termes de sol, d’exposition et d’entretien.
En résumé, ce qu’il faut savoir
Nom : Rhododendron hybride (anciennement Azalea mollis)
Famille : Ericacées
Type : Arbuste
Hauteur : Jusqu’à 2 à 3 m
Exposition : Mi-ombre
Sol : Acide, terre de bruyère
Feuillage : Caduc Floraison : Avril à juin
Les azalées à feuillage caduc sont des plantes idéales pour les massifs de plantes de terre de bruyère dans les régions aux hivers froids.
Les azalées de Chine sont appréciées pour leur longue et belle floraison aux couleurs intenses. Au même titre que les azalées du Japon, c’est une plante acidophile. C’est pourquoi il faut lui offrir un sol acide, parfaitement drainé et riche en matières organiques. Et éviter les sols calcaires ou alcalins qui mettraient à mal sa croissance et sa vigueur.
En termes d’exposition, l’azalée de Chine se plaît à mi-ombre, éclairée par le soleil du matin. Ainsi, un emplacement à l’est lui convient parfaitement, surtout dans les régions aux étés chauds.
Elle se plaît dans un massif de plantes de terre de bruyère, par exemple sous l’ombre légère d’un arbre, ou en lisière de sous-bois, en compagnie d’autres arbustes comme un érable du Japon, un camélia ou les bruyères.
Idéalement, c’est en automne, entre la mi-septembre et la mi-novembre, en période hors gel, que se plante l’azalée de Chine.
Le planter en pot
L’azalée de Chine s’adapte très bien à une culture dans un bac suffisamment grand. En revanche, il faudra veiller à garder le substrat bien frais.
Les azalées de Chine s’avèrent assez faciles à entretenir, dès lors qu’elles disposent des bonnes conditions culturales.
La multiplication de l’azalée de Chine
Pour multiplier l’azalée, les tiges se marcottent, mais cette technique est très longue.
La meilleure technique de multiplication reste le bouturage de rameaux semi-aoûtés ou semi-ligneux. Entre les mois de juillet et septembre, il suffit de prélever des tiges qui se transforment en bois dur de 15 cm de long, juste sous un nœud. On supprime les feuilles inférieures et on plante les boutures dans un terreau de semis. Ensuite, il faut arroser régulièrement pour tenir le substrat humide. Dès que les boutures ont raciné, on les repique en godets, installés dans une pièce lumineuse, à une température de 20 °C.
Les boutures se mettent en pleine terre au printemps.
Les maladies et parasites à surveiller
Cultivée dans de bonnes conditions, l’azalée est peu sensible aux maladies. En revanche, elle peut subir les attaques d’otiorhynques ou du « tigre du rhododendron », une punaise plate.
L’azalée de Chine appartient au genre des Rhododendrons. Pour la plupart hybrides, issus de différents groupes, elles se caractérisent par un feuillage caduc, qui naît après la floraison. Les feuilles sont simples, ovales et lancéolées, légèrement duveteuses. Ce feuillage affiche un vert très franc.
Les azalées de Chine se distinguent aussi par une floraison d’une rare intensité qui éclot entre avril et juin, suivant les variétés, avec un pic en mai. Les fleurs en trompette ou en entonnoirs, regroupées en bouquets généreux, arborent des couleurs chaudes, autour du jaune, de l’orange, du rose et du rouge. Sans oublier le blanc. Certaines fleurs distillent un parfum délicat.
L’azalée de Chine bénéficie d’un système racinaire très superficiel, ce qui explique qu’elle craigne la sécheresse et les sols lourds. En revanche, sa rusticité va au-delà de – 20 °C.
Cet arbuste offre un port buissonnant et élancé, haut de 1 m à presque 3 m pour une largeur de l’ordre de 1 m. Il a tendance à se dégarnir de la base.
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