Star des mixed borders, l’astrance est une jolie fleur qui offre une floraison longue et spectaculaire de mai à septembre.
En résumé, ce qu’il faut savoir :
Nom : Astrantia
Famille : Apiacées
Type : Vivace
Hauteur : 0,45 à 1m
Exposition : Mi-ombre
Sol : Frais et drainé
Feuillage : Caduc – Floraison : Printemps, été
Rustique, l’astrance supporte tout, sauf la sécheresse. Un sol restant frais est idéal pour cette belle vivace.
Il est possible de cultiver l’astrance au soleil, si le sol reste bien frais. Sinon, elle se plaît très bien à la mi-ombre et supporte une ombre permanente si celle-ci est légère. La plantation a lieu au printemps, une fois les dernières gelées passées. Dans le sud de la France, on privilégie une plantation à l’automne.
L’astrance n’est pas une plante très adaptée à la culture en pot. En effet, elle apprécie un sol profond et frais, ce qui fait souvent défaut avec les potées. Si vous souhaitez tout de même tenter le coup, choisissez un bac de grande taille, placez-le à la mi-ombre et soyez rigoureux sur l’arrosage.
L’astrance se ressème spontanément dans le jardin. Pour éviter cela, il suffit de couper les fleurs séchées au fur et à mesure. Toutefois, il est déconseillé d’utiliser les graines d’astrance en semis, car elles ne reproduisent pas toutes les caractéristiques esthétiques de la plante mère. Mieux vaut diviser la touffe, dès lors que la plante a 3 ans. Procédez au printemps en déterrant le pied à l’aide d’une fourche-bêche. Scindez la motte avec une bêche et replantez les éclats à des endroits variés. Pensez à octroyer un peu d’engrais naturel au moment du repiquage.
La première année, il convient d’arroser régulièrement pour maintenir un sol frais. Cela évite que la plante souffre de sécheresse et favorise un bon enracinement. Ensuite, vous n’arroserez que pendant les périodes de sécheresse. Chaque année au printemps, pensez à faire un apport d’engrais organique, comme du compost, de l’herbe tondue ou de la corne broyée. Pour conserver la fraîcheur du sol, n’hésitez pas à appliquer une bonne couche de paillage organique. Coupez régulièrement les fleurs fanées, sauf si vous souhaitez que la plante se ressème toute seule.
Comme la plupart des vivaces, l’astrance n’est taillée qu’une fois par an. À la fin de l’hiver, au mois de mars, il convient de rabattre l’ensemble des tiges à 10cm du sol. La végétation va alors repartir pour une nouvelle saison riche de fleurs.
Si vous choisissez de cultiver l’astrance en pot, il faut être rigoureux pour l’arrosage. L’idéal est d’installer un système d’arrosage automatique. Vous pouvez aussi compter sur les oyas, qui sont des arroseurs poreux en terre cuite. Remplis d’eau, ces petits contenant libèrent lentement le précieux liquide, pour conserver un sol frais en permanence. Comme en pleine terre, pensez à enrichir votre terreau en engrais au début de la floraison et au cours de l’été.
Les jeunes plants sont parfois grignotés par les limaces. Il faut alors les protéger à l’aide d’un cercle de cendres de bois, de marc de café ou de coquilles d’œuf. Mis à part cela, cette plante n’est pas sensibles aux nuisibles et aux maladies.
Ne vous fiez pas à l’allure délicate de ses jolies fleurs en ombelle, l’astrance est une plante très rustique. Elle supporte aisément des températures allant en-dessous de -15°C. Il est tout à fait possible de la cultiver en altitude, dans un jardin de montagne.
Le feuillage divisé en plusieurs lobes, forme un tapis vert au pied de la plante. Les fleurs émergent en surmontant une tige fine et érigée. Elles ont une silhouette en ombelle et des couleurs variées : rouge, rose, blanc ou vert clair. Elles disposent d’une collerette de bractées colorées, qui met en relief l’inflorescence sphérique.
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