Le genre Anthemis regroupe une centaine d’espèces de plantes herbacées annuelles, vivaces ou sous-arbustives, proches cousines des marguerites. Leur floraison lumineuse, dans des tons de blanc, jaune ou crème, anime le jardin dès la fin du printemps. Leur feuillage finement découpé, souvent aromatique, complète leur aspect naturel et champêtre.
Faciles à cultiver, elles trouvent leur place en massifs secs, bordures, rocailles ou pots, notamment dans les jardins de style méditerranéen ou sauvage.
En résumé, ce qu’il faut savoir :
Nom : Anthemis
Famille : Asteracées
Type : Vivace
Hauteur : 1 m
Exposition : Ensoleillée
Sol : Ordinaire
Feuillage : Persistant
Floraison : Mai à octobre
Rusticité : Variable selon l’espèce (de -5 °C à -15 °C)
Anthemis tinctoria – Anthémis des teinturiers
Anthemis carpatica – Camomille des Carpates
Anthemis arvensis – Anthémis des champs
Anthemis frutescens – Marguerite du Cap
Anthemis des Canaries (Argyranthemum frutescens)
Variétés populaires :
Où planter les anthémis ?
Ils apprécient la chaleur, la lumière, et un sol bien drainé.
Au printemps dans un lieu abrité et bien ensoleillé. L’anthémis réclame un sol riche et bien drainé car il redoute qaund ses racines stagnent dans l’eau.
L’Anthémis craignant les gelées hivernales, il devra donc être planté en pot si la température descend durablement en dessous de 5°.
Dans ce cas, rentrez les pots en novembre dans un endroit sec et frais et ne les ressortez qu’au printemps.
Supprimez les fleurs fanées au fur et à mesure afin de stimuler l’apparition de nouvelles fleurs.
Donnez-lui une forme arrondie au début du printemps en taillant légèrement la plante (environ 1/3 de la hauteur des tiges).
Plantes peu sujettes aux maladies, mais attention aux excès d’humidité qui peuvent provoquer des pourritures racinaires.
Cette plante est gélive et ne résistera donc pas bien longtemps aux gelées.
Si vous les avez conservées en pot, il suffit juste de le rentrer dans un lieu abrité du gel et de continuer à les arroser légèrement 1 à 2 fois par mois.
En terre, vous les garderez d’une année à l’autre s’il ne gèle pas dans votre région.
Si il gèle dans votre région, coupez toutes les tiges assez court et mettez un bon paillage de plusieurs centimètres sur la touffe.
Parfois confondue avec la marguerite, l’anthémis vous offre une très belle floraison du printemps jusqu’à l’automne. Elle fait partie de la même famille que les asters.
Relativement sensible au froid, c’est peut-être le seul inconvénient que l’on puisse lui trouver.
Si vous craignez le froid et que votre plante est en pleine terre, mettez-lui un paillage pour l’hiver et recouvrez-la éventuellement d’un voile d’hivernage.
Si vous avez la possibilité de rentrer votre plante dans un lieu frais mais où il ne peut pas geler, faites le.
Le saviez-vous ?
Anthemis tinctoria était autrefois utilisée comme plante tinctoriale pour produire une teinture jaune, d’où son nom vernaculaire « anthémis des teinturiers ». Certaines espèces sont également mellifères, très visitées par les abeilles et papillons.
Le feuillage finement découpé dégage parfois une odeur herbacée, rappelant la camomille, à laquelle l’anthemis est apparentée.
L’anthemis est-il vivace ou annuelle ?
Il existe des espèces annuelles, vivaces ou arbustives. Anthemis tinctoria est vivace, tandis que A. arvensis est annuelle.
Est-elle rustique ?
Cela dépend de l’espèce. A. tinctoria résiste à -15 °C, A. frutescens seulement à -5 °C.
Est-ce une plante mellifère ?
Oui, les fleurs attirent de nombreux insectes pollinisateurs, notamment en été.
Peut-on la cultiver en pot ?
Oui. Choisissez un pot bien drainé, en plein soleil, et arrosez régulièrement sans excès.
L’anthémis est très à l’aise en pot et le résultat est souvent très réussi.
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