La première chose à éviter est le gel printanier qui peut anéantir une récolte. Planter impérativement au soleil et à l’abri du vent pour limiter ce risque.
La culture des abricotiers, qui peuvent atteindre 6 m de hauteur, requiert patience et savoir-faire. En dehors des zones géographiques spécifiques à la culture de chaque variété, leur production est pratiquement impossible. Les variétés Bergeron et Orangé de Provence sont les plus cultivées en France. Elles ont toutes deux une forme allongée mais leur couleur diffère : alors que la variété Bergeron présente un orange uniforme, l’Orangé de Provence est ponctuée de rouge. Quant aux petits abricots ronds de cou-leur orange et tachetés de rouge, il s’agit de la variété Rouge du Roussillon.
En résumé, ce qu’il faut savoir :
Nom : Prunus Armeniaca
Famille : Rosacées
Type : Arbre fruitier
Hauteur : 5/6 m
Exposition : Ensoleillée
Sol : Ordinaire
Feuillage : Caduc – Floraison : Printemps – Récolte : Eté
Il est recommandé de planter votre abricotier à l’automne en respectant une distance de 1,50 m entre chaque pied s’il y en a plusieurs.
Vous pourrez également planter l’abricotier au printemps ou en été mais prévoyez alors un arrosage plus régulier au début.
L’abricotier a une bonne rusticité puisque, selon les variétés, il résiste au gel et au froid allant jusqu’à -20° voire -25°.
La seule chose que craint l’abricotier, ce sont les gelées tardives lorsqu’il est en fleur.
C’est pourquoi, on ne plante les abricotiers que dans les régions ne craignant pas de gelées tardives.
Il existe en revanche des variétés à floraison tardive (vers avril) qui sont moins sensibles à ces gelées. Préférez ainsi des variétés tardives comme l’abricotier polonais.
La majorité des d’abricotier est autofertile.
La multiplication des abricotiers se fait par greffage sur des pruniers et des amandiers dès la fin juillet, ou sur des abricotiers et des pêchers fin août.
En février vient le temps de la floraison, un passage délicat car les fleurs ne supportent pas les fluctuations climatologiques qui accompagnent parfois la fin de l’hiver. Les fleurs sont ensuite fécondées par leur propre pollen ou par celui d’une fleur du même arbre afin de produire le fruit : l’abricotier est ainsi autofertile.
L’entretien estival de l’arbre (taille et éclaircissage) peut favoriser le développement des fruits, que l’on récolte à maturité à partir de mi-juin.
L’abricotier ne nécessite donc que peu de soins lorsqu’il est bien installé.
Afin d’éviter les maladies, un traitement en fin d’hiver permet de protéger l’abricotier d’un grand nombre de champignons.
Bien traité et surtout traité au bon moment, il est possible d’éviter les maladies et champignons qui touchent l’abricotier.
La première chose à éviter est le gel printanier qui peut anéantir une récolte. Planter impérativement au soleil et à l’abri du vent pour limiter ce risque.
Maladie courante chez l’abricotier. Les abricots pourrissent sur l’abricotier.
Les jeunes abricots sont attaquées par ce champignon et on voit apparaître un feutre blanc sur les feuilles et des taches blanchâtres.
Ce sont les parasites les plus fréquents chez l’abricotier. Il peut être jaune, vert ou noir et s’installe souvent à l’aisselle des feuilles.
L’abricotier est sujet aux mêmes maladies que celles qui touchent le pêcher, en particulier la cloque du pêcher mais aussi la moniliose.
Une taille annuelle est recommandé pour améliorer la récolte.
Elle s’effectue au printemps ou à l’automne, il s’agit uniquement d’une taille visant à équilibrer l’arbre.
Maintenez une forme aérée en supprimant les branches faibles et en privilégiant les branches qui poussent vers l’extérieur.
Afin de stimuler l’apparition de beaux et nombreux abricots, vous pouvez pratiquer une taille de fructification avant la reprise de la végétation.
Dès la chute des feuilles, on éclaircit l’arbre de manière à réduire légèrement les tiges ayant donné des fruits et on supprime les branches fragiles et abîmées.
L’abricotier étant très sensible aux blessures, il est prudent de lui mettre un mastic de cicatrisation après la taille.
En cas de production très abondante, n’hésitez pas à éclaircir au printemps en supprimant quelques fruits.
L’abricotier est originaire d’Arménie mais c’est de Chine, via la route de la soie, qu’il arrive en Europe.
Grâce aux arbres plantés dans les jardins de Versailles, la France sous Louis XIV prend goût à l’abricot. La culture de ce fruit ne se développera pourtant qu’à partir du siècle suivant.
Aujourd’hui, les variétés cultivées en France sont multiples et le plus souvent attachées à une région.
Notre choix se portera sur des fruits mûrs à la chair fondante et sucrée. Leur couleur orangée garantit la maturité. Attention cependant, certains fruits peuvent présenter une touche de rouge qui n’est pas nécessairement signe d’un produit parfaitement mûr. Cette coloration, appelée « blush », peut apparaître bien avant le temps de la récolte.
Pour une consommation nature à la croque, compter 3 abricots par personne. Un bon kilo d’abricots permet de faire une tarte pour 6 à 8 personnes ou 1 litre de sorbet.
Les abricots doivent être consommés rapidement après la récolte. Ils peuvent être conservés quelques jours dans le bac du réfrigérateur ou à l’air libre.
Dans le premier cas, il est bon de les sortir à température ambiante peu de temps avant de les servir pour qu’ils retrouvent toutes leurs saveurs.
Cru ou cuit, l’abricot s’apprête selon les goûts et les envies. Les traditionnelles tartes ou confitures cèdent aujourd’hui le pas à des préparations plus osées. L’abricot se cuisine aussi bien en soupes, sorbets, coulis ou flans. Il se décline à l’infini et fait désormais le pari audacieux de relever les plats salés. Poêlé, l’abricot accompagne ainsi parfaitement viandes blanches et volailles. Il s’associe également à l’agneau ou au riz.
Autant de déclinaisons qui font de l’abricot le roi des assiettes estivales et des pauses gourmandes. Nature, il se déguste facilement pour un goûter léger et savoureux.
L’abricot est très riche en bêta carotène ( 2000 microgrammes / 100g) ce pigment, précurseur de la vitamine A lui confère cette belle couleur orangée. Elle est indispensable à la croissance et à la protection des os et des dents.
Il s’avère aussi bénéfique pour la peau et les muqueuses.
Au niveau des yeux, la bêta-carotène intervient également dans la vision des couleurs. Elle est aussi favorable à la défense de l’organisme en contribuant au système immunitaire.
La bêta-carotène, réduit aussi le mauvais cholestérol.
C’est aussi un bon anti-oxydant, grâce aux vitamines C (10 mg/100g), B (0,96 mg/100g) et pro A (bêta-carotène) qui veillent à la régénérescence des cellules de la peau, préviennent l’apparition des maladies cardio-vasculaires et des cancers.
L’abricot contient de l’eau 85%. C’est un diurétique, il détoxifie notre organisme.
L’abricot contient des fibres (2%), qui facilitent la digestion, régulent le transit intestinal. Idéal pour les intestins étourdis et pour éliminer les toxines.
L’abricot et ses fibres sont efficaces en cas d’ hémorroïdes.
L’abricot est source de minéraux et oligoéléments essentiels :
Inutile d’arroser abondamment car cet arbre résiste assez bien aux périodes de sécheresses passagères.
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