Abeille maçonne, osmie, abeille sauvage ou encore abeille solitaire, tous ces noms désignent le même insecte. Et ne vous fiez pas à sa petite taille ! Elle est, en effet, capable de butiner autant de fleurs que sa cousine plus connue l’abeille domestique.
Découvrez sans plus attendre cet auxiliaire pollinisateur méconnu.
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Lorsque l’on parle d’abeille maçonne, il s’agit d’un terme générique qui regroupe en fait une grande quantité d’espèces aux nombreuses caractéristiques. Certaines d’entre elles sont cependant communes aux différentes espèces :
Les couleurs peuvent être très variables en fonction des abeilles. On retrouve ainsi :
Nul besoin de ruche pour l’abeille solitaire. Comme son nom l’indique, il ne s’agit pas d’une abeille sociale comme l’abeille domestique. Elle vit donc seule la plupart du temps dans des galeries creusées dans le sol.
Certaines espèces profitent de cavités qu’elles trouvent dans le bois pour y faire leur nid. D’ailleurs, ne vous étonnez pas de voir un de ces insectes trouver refuge dans les interstices de vos portes ou fenêtres. Mais rassurez‑vous, elles n’y causent aucun dégât.
En revanche, l’abeille charpentière est un bon indicateur de l’état de santé du bois. En effet, la femelle creuse dans le bois mort ou friable pour y installer son nid. Si vous en découvrez dans vos charpentes, c’est qu’il est de temps de songer à la remplacer.
Qu’elle soit adulte ou au stade larvaire, l’abeille maçonne se nourrit de pollen et de nectar. Néanmoins, s’il s’agit d’une constante à toutes les espèces, les « goûts » peuvent varier selon les abeilles :
De plus, elles ne sont pas toutes actives en même temps. Les périodes d’activité peuvent ainsi s’étaler du printemps à l’automne.
Les larves n’étant pas autonomes, les femelles leur aménagent une chambre où elles stockent une bouillie de pollen et de nectar en quantité suffisante pour assurer la croissance de leur progéniture à l’abri du monde extérieur.
L’abeille maçonne est une pollinisatrice particulièrement travailleuse qui n’a rien à envier à sa cousine l’abeille domestique.
Son intérêt dans les espaces verts est donc essentiel. Elle permet ainsi de maintenir une bonne diversité de la flore et d’augmenter la productivité des espaces cultivés comme les potagers ou les vergers.
Pour inciter l’osmie à venir s’installer dans votre jardin, votre potager ou encore dans votre verger, vous avez plusieurs possibilités ; l’idéal étant de toutes les combiner pour faciliter l’installation de ce précieux auxiliaire.
Comme l’abeille maçonne nidifie soit dans le sol, soit dans des cavités trouvées dans du bois, il s’avère donc simple de lui offrir de quoi s’abriter.
Vous pouvez aménager des sites de nidifications directement dans le sol en réservant un talus de terre par exemple sur lequel vous aurez créé une « falaise » à l’aide d’une bêche. Un désherbage de temps en temps sera nécessaire pour en faciliter l’accès.La nourriture principale de l’abeille maçonne étant le pollen et le nectar, il est important de lui offrir de quoi butiner. Privilégiez des espèces anciennes et des fleurs simples, voire sauvages. En effet, les variétés plus commerciales à fleurs doubles ou pompons offrent beaucoup moins de pollen.
En pratique, vous pouvez :
semer des bandes de fleurs annuelles ou bisannuelles ;Malgré sa petite taille, l’abeille maçonne est donc un atout indéniable pour le jardinier et une aide précieuse pour suppléer les abeilles domestiques dont les populations ne cessent de diminuer.
depuis 2 ans j’ai fabriqué et posé un H L M a insectes qui a d’abord été habité par les osmies qui sont adorables , elles ont pondues dans des bambous ayant un orifice de 8mm environ