Les pipis de joie chez le chien ou émissions d’urine incontrôlées sont des troubles du comportement fréquents chez les canidés. Mâle, femelle, jeune adulte ou chien plus âgé sont concernés et laissent leurs maîtres souvent impuissants et consternés.
Comprendre les raisons de cet agissement permet souvent d’améliorer la situation.
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Certains chiens particulièrement sensibles ont une incapacité à gérer leurs émotions. C’est cette hyperémotivité qui les conduit à émettre un jet d’urine au moindre changement dans leur routine de vie. De nombreuses situations peuvent être à l’origine de ce relâchement des sphincters.
Totalement involontaires et sans rapport avec la malpropreté ou l’incontinence, les pipis de joie chez le chien traduisent un mal être profond et souvent ancien. D’ailleurs la plupart du temps, les propriétaires observent ce problème dès l’arrivée du chien à la maison.
On parle de sociabilisation primaire entre la 3e semaine et la 12e semaine (16 semaines pour certaines races) de la vie du chiot. Cette période essentielle détermine l’équilibre et le développement psychologique du chien.
Si le chien est retiré trop tôt à sa mère (avant 2 mois) ou si l’éleveur a négligé la phase de stimulation, cela favorise chez le chiot des dommages irréversibles comme le manque d’autocontrôle. D’où ces possibles pipis de joie lorsque l’animal est excité, stressé ou apeuré.
Parfois insupportable pour le propriétaire, ce trouble du comportement s’estompe généralement lorsque le chiot devient adulte.
Dans le cas contraire, on peut améliorer la situation en écartant les problèmes de santé et d’apprentissage et en adoptant les bons réflexes.
Une analyse d’urine et une écographie de la vessie mettent en lumière certaines pathologies :
💡 S’assurer que le chien âgé ne souffre pas de troubles confusionnels (sénilité).
Lorsque les pipis de joie s’associent à une grande hyperactivité ou à un stress important, le vétérinaire peut prescrire un antidépresseur ou un traitement apaisant à base de plantes.
Consulter un comportementaliste apporte souvent une aide précieuse.
Dès l’arrivée du chien à la maison, il faut prendre le relais de l’éducation maternelle (sociabilisation secondaire) et des stimulations de l’éleveur en appliquant des règles strictes et cohérentes. Ainsi l’animal réagira positivement à sa nouvelle existence et deviendra un adulte équilibré.
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L.D.
