Jours qui raccourcissent, été qui laisse place à l’automne… et nos poules entament inéluctablement leur mue annuelle. Ce processus naturel chez les gallinacés inquiète souvent leurs propriétaires soucieux de voir la production d’œufs diminuée et leurs protégées fatiguées.
Mais pourquoi nos amies les poules perdent-elles leurs plumes et comment les aider à passer cette période avec succès ?
Pour nos cocottes, leur plumage est un manteau de protection et d’apparat.
Très sollicité, le manteau s’use et doit être renouvelé. C’est ainsi qu’à partir de 18 mois, après sa première ponte, la poule mue à la fin de l’été pour affronter les conditions climatiques de l’hiver et retrouver tout son panache.
Les plumes commencent à tomber au niveau de la tête, puis autour du cou et enfin au niveau du corps et de la queue.
La mue dure entre un et deux mois.
Certaines poules muent deux fois dans l’année, mais c’est un phénomène rare.
Il faut noter que plus vos poules muent rapidement et à la bonne saison, plus elles sont de bonnes pondeuses.
Ce renouvellement de plumage est éprouvant pour les poules, car elles puisent dans leurs réserves. Toute leur énergie est mobilisée pour répondre à ce changement physiologique.
Une alimentation très protéinée est essentielle pour aider nos poules à muer, car l’ensemble de leurs plumes est constitué de protéines.
Vous pouvez enrichir l’espace extérieur de vos poules avec des petits tas de compost. Elles y trouveront une quantité d’insectes à manger, véritable source de protéines.
Si vos cocottes se déplument en dehors de la période de mue, cela évoque un problème de santé.
Dans ce cas, contactez l’éleveur qui vous a vendu les poules ou un vétérinaire qui pourra vous conseiller une solution adaptée à la situation.
Si vous avez du basilic, de l’aneth ou de l’estragon au jardin, n’hésitez pas à en ajouter sur la pâtée de vos poules. Ces plantes aromatiques sont riches en vitamines et excellentes pour les aider à muer sereinement.
L.D.
Explications claires et détaillées qui me rassurent.
Je craignais du stress, inexpliqué, car nos relations avec ces gallinacées sont assez proches. Elles aiment sauter sur nos genoux lorsque nous sommes dans le jardin et qu’elles passent quelques heures libres en dehors de l’enclos du poulailler.
Nous avons beaucoup appris avec nos deux compagnes qui, loin d’être bêtes sont toujours ensemble et accourent vers nous lorsqu’elles nous voient !