La vieillesse, une maladie incurable ou l’agressivité de votre animal peut vous amener à le faire euthanasier.
Quand doit-on prendre cette décision et comment se déroule une euthanasie ?
Voici quelques pistes…
Chacun réagit différemment devant la fin de vie. Certains préfèrent ne rien voir, car ils redoutent le vide que laissera la disparition de leur animal. D’autres veulent garder une image digne et refusent d’infliger une existence qui n’est plus acceptable à leur animal. Culpabilité et angoisse empêchent souvent de prendre la bonne décision.
En cas de doute, il faut consulter votre vétérinaire qui procédera à un examen complet de votre compagnon. Il vous expliquera le déroulement d’une éventuelle euthanasie et saura vous guider avec compassion.
Il faut savoir que par instinct un animal ne se plaint pas, car dans la nature tous les éléments faibles sont éliminés. Vous devez l’observer pour déterminer s’il souffre.Si vous avez observé tous ces signes, il faut vous préparer doucement à le laisser partir. Cette décision vous appartient, elle est personnelle.
Selon les lois du 5 mars 2007 et de 20 juin 2008, si votre chien a mordu une personne ou un congénère, vous devez remplir certaines obligations (elles pourront être exigées par la personne lésée, le médecin ou les forces de l’ordre) :
L’euthanasie est proposée lorsqu’aucun traitement ne peut améliorer la qualité de vie ou si un animal est reconnu dangereux. Le vétérinaire s’entretient longuement avec les maîtres. Il est là pour expliquer, conseiller, écouter et consoler.
En aucun cas, une euthanasie n’est pratiquée si l’on veut abandonner son animal. On retire la vie uniquement si aucune autre solution n’est possible.
Votre vétérinaire vous proposera plusieurs solutions :
Bien que le départ de son animal soit traumatisant, on se sent souvent soulagé d’avoir mis fin aux souffrances devant lesquelles on est désarmé. La décision est difficile car elle laisse place au vide que laisse la disparition de son animal de compagnie.
Pleurer, en parler et laisser sortir ses émotions est important. Les vétérinaires proposent souvent une aide psychologique en cas de besoin pour affronter les principales phases du deuil.
La solution la plus efficace reste de prendre un nouveau compagnon. Il ne s’agit pas de remplacer le précédent, mais d’offrir la chance à un autre animal de partager votre vie. Ils sont si nombreux à attendre.
Avec le temps, vous parlerez de votre animal disparu en souriant et en vous remémorant de bons souvenirs passés en sa compagnie. On ne les oublie jamais, on continue simplement sa vie.
Le saviez-vous ?
Aux États unis, les médecins prescrivent des animaux de compagnie comme soutien émotionnel pour remplacer les antidépresseurs.
À méditer : « Un seul être vous manque et toute est dépeuplé. » Lamartine
L.D.
©Pressmaster