Avec sa démarche altière, son incomparable robe et sa queue en panache portée haut, le chat persan à une allure de diva. Très facile à vivre, son adoption demande néanmoins une grande implication, car l’entretien de son pelage est très exigeant.
Voici les caractéristiques principales et les besoins essentiels de ce félin majestueux.
Le chat persan doit son nom à l’origine du pays de ses ancêtres, la Perse devenue aujourd’hui l’Iran.
C’est en Angleterre à la fin du 18e siècle que l’on commence à développer la race. On croise la descendance de ces chats orientaux à poil long avec des British shorthair.
Le premier standard est publié en 1889 par Harisson Weir.
Aux États-Unis, la race connaît une grande popularité grâce à des éleveurs passionnés qui poursuivent la sélection commencée en Angleterre.
Le chat persan est une race très populaire dans le monde.
Avec une taille moyenne, son corps trapu et musclé repose sur des pattes courtes. Sa tête est ronde avec de grands yeux expressifs et un nez écrasé très caractéristique.
Taille au garrot : 30 cm
Poids : 3 à 5 kilos
Poil : longs avec un sous-poil dense et laineux.
Couleur : le standard de la race accepte toutes les couleurs (noir, bleu, roux, crème, blanc, écailles de tortue, bicolore, smoke, colourpoint, etc.).
Espérance de vie : 15 à 18 ans.
Gestation : 58 à 72 jours.
Âge idéal pour accueillir un chaton persan : 3 mois.
Ce félin a une santé délicate notamment à cause de sa face aplatie (supporte difficilement la chaleur) et de ses yeux globuleux.
Le chat persan a un besoin en dépense modéré, par conséquent, il a tendance à l’obésité. Sa ration alimentaire doit être appropriée à son âge et à son activité.
Avec des fragilités digestives et une absorption de la nourriture spécifique (avec la langue principalement) on peut opter pour des croquettes spéciales persan disponibles chez les vétérinaires ou dans certaines animaleries.
De 1000 à 1500 euros pour un chat de compagnie. Jusqu’à 3000 euros pour un chat d’exposition.
80 euros par mois (croquettes, litière, antiparasitaire, vermifuge, toilettage, produits de soin).
Pour acquérir un chaton en bonne santé, il faut choisir un élevage où les chats sont testés négatifs à la polykystose rénale ou PKD. Cette maladie génétique chez le chat persan est un motif rédhibitoire de vente.
L.D.
Pour aller plus loin :
©Carolina Castilla, ©Tima, ©Irène Lasus.