Avec sa morphologie tout en rondeur, ses pattes courtes et trapues, sa grosse tête de peluche et son nez écrasé, l’exotic shorthair a inspiré le célèbre matou des dessins animés Garfield.
Voici les caractéristiques principales et les besoins essentiels de ce compagnon très attachant.
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Originaire des États-Unis, la race a été créée de façon inopinée.
En effet, dans les années 1950, le domestic dhorthair (ou american shorthair de nos jours) était très en vogue en Amérique. Cependant, on avait du mal à le différencier du British shorthair.
C’est pour cette raison que certains éleveurs ont travaillé pour lui apporter une apparence un peu plus ronde. Pour cela, ils réalisent des croisements avec le persan.
De cette sélection naissent quelques chatons qui ont tous les attributs du persan avec pour seule différence un poil plus court.
Au fil des naissances, les éleveurs ont sélectionné les sujets les plus typés pour arriver à l’exotic shorthair que nous connaissons aujourd’hui.
La race a été reconnue en 1966. Elle apparaît en France dans les années 1980.
L’exotic shorthair est considéré comme un chat persan à poil court. Il possède un corps robuste et musclé, avec une tête ronde et massive. Véritable bouille à bisous avec sa face écrasée et son poil court et bouffant, on résiste difficilement à ses yeux qui s’harmonisent avec la couleur de sa robe.
Taille au garrot : 30 cm
Poids : femelle 4 à 6 kilos/ mâle jusqu’à 7 kilos.
Poil : court et dense avec un sous-poil épais.
Couleur : uni (blanc, noir, bleu, roux, crème, chocolat, lilas, chinchilla), tabby (tacheté, rayé ou marbré), smoke ou silver, bicolore ou tricolore et colourpoint (robe claire avec des extrémités plus foncées).
Espérance de vie : 15 ans
Gestation : entre 56 et 71 jours avec des portées de 3 à 5 chatons.
Âge idéal pour accueillir un chaton exotic shorthair : 12 semaines
Affectueux avec son maître, patient avec les enfants et sociable avec les autres animaux c’est un chat très facile à vivre idéale pour une première adoption.
Bien que légèrement plus actif et joueur que le persan à poil long, il est calme, silencieux et flegmatique.
Délicat, Monsieur aime sa tranquillité et son confort, c’est pourquoi la vie en appartement lui convient parfaitement.
Débonnaire et extrêmement affectueux avec sa frimousse clownesque, il apporte beaucoup de sérénité et de joie dans un foyer.
En raison de sa face brachycéphale, l’exotic shorthair peut souffrir de différents problèmes :
Il peut aussi contracté d’autres maladies communes à tous les chats.
Prédisposé à l’obésité et à la polykystose rénale, il faut lui donner une juste ration en fonction de son âge et de ses dépenses journalières. De plus, son alimentation doit être faible en phosphore et en sodium pour alléger ses fonctions rénales.
Le saviez-vous ?
Aux États-Unis, l’exotic shorthair est appelé avec humour et tendresse « the lazy man’s Persian » que l’on peut traduire par « chat persan pour les fainéants ».
En effet, contrairement au persan à poil long dont l’entretien du pelage est fastidieux, un brossage une ou deux fois par semaine suffit pour entretenir son poil court.
Ses yeux doivent être nettoyés régulièrement avec du sérum physiologique, car ses canaux lacrymaux se bouchent facilement.
Entre 1000 et 2000 euros selon la couleur, la lignée et le sexe.
70 euros (alimentation, litière, antiparasitaire, vermifuge).
Lorsque l’on souhaite adopter un exotic shorthair, il faut choisir un élevage qui teste ses reproducteurs pour la PKD, la FIV et la FELV.
Pour aller plus loin :
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L.D.