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La calicivirose féline, l’une des 10 maladies les plus courantes chez le chat
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Maladie virale contagieuse très fréquente, la calicivirose féline est l’une des 10 maladies les plus observées chez le chat. Invalidante avec parfois un diagnostic sombre, il est important d’en connaître les premiers symptômes pour une prise en charge rapide.
La calicivirose est due à un terrible virus, le calicivirus félin ou FCV. Impliquée dans le développement du coryza chez le chat, la maladie est souvent connue et redoutée par les propriétaires de félins.
Elle représente 50 % des maladies respiratoires chez le chat.
Le calicivirus est extrêmement contagieux. Il se développe dans les voies respiratoires, la salive, les sécrétions nasales et oculaires, les urines et les matières fécales de l’animal.
Le chat peut rester longtemps asymptomatique avant de déclarer une forme hypervirulente ou chronique de la maladie.
💡 La calicivirose se développe parfois à la suite d’un stress ou de l’affaiblissement du système immunitaire de l’animal.
Comment le chat attrape-t-il le calicivirus ?
En côtoyant d’autres chats par contact direct (nez à nez).
En utilisant des objets comme le couchage, la gamelle ou la litière d’un congénère contaminé.
Par l’intermédiaire de personnes qui manipulent des chats infectés sans le savoir.
💡On diagnostique la maladie en prélevant un échantillon conjonctival, buccal, sanguin ou pulmonaire.
Aucun traitement antiviral n’est disponible actuellement pour lutter contre le calicivirus félin. Pour aider le chat à vivre avec la maladie, il est essentiel de soutenir son système immunitaire, de veiller à son hygiène respiratoire et de traiter la douleur associée.
Un ensemble de mesures pour soutenir le chat :
Nettoyage des sécrétions oculaires avec du sérum physiologique.
Bain de bouche.
Inhalation de vapeur pour les écoulements du nez.
Prescriptions d’antibiotiques pour traiter les infections sous forme par exemple d’une crème ophtalmique pour les yeux.
Traitement anti-inflammatoire pour limiter la douleur des ulcères buccaux et de la peau ou les douleurs articulaires.
Une nourriture de grande qualité riche en protéines pour soutenir le système immunitaire de l’animal. Elle doit être également très appétente pour inciter le chat à manger. En effet, certains d’entre eux perdent l’appétit à cause de la douleur ou d’un odorat moins performant.
💡 Dans les cas les plus graves de calicivirose féline, le chat est placé sous perfusion pour être réhydraté et nourri.
La primo-vaccination recommandée :
La calicivirose féline est fréquente et très contagieuse.
La primo-vaccination est recommandée chez le chaton à partir de 8 semaines suivi d’un rappel 2 à 4 semaines plus tard.
Elle lutte contre la rhinotrachéite, la calicivirose et la panleucopénie.
Chez le chat adulte, le rappel de vaccin est à renouveler tous les 2 ou 3 ans.
💡 la vaccination a cependant ses limites, car elle ne protège pas de toutes les souches de la calicivirose féline.
Conseil malin
Dans le cas d’une suspicion de calicivirose féline, isoler l’animal d’éventuels congénères. Désinfecter l’environnement, se laver les mains et changer de vêtements. Prendre contact avec un vétérinaire.
Écrit par Lydie Dronet | En immersion dans le monde animalier depuis plus de 20 ans, Lydie partage son expérience et son expertise. Ses autres sujets de prédilection, la nutrition et les vertus des plantes.