Accueillir un chien ou un chiot sans mettre la vie de vos cocottes en danger, c’est possible ! En accordant de l’importance au premier contact, en créant un espace dédié à chacun, en autorisant les premières rencontres sous haute surveillance et en faisant un choix judicieux de race.
Découvrez les 4 clés de la réussite pour permettre à vos poules de continuer à « picorer dupain dur » paisiblement dans vos espaces verts.
Habitant bien souvent à la campagne, certains éleveurs de chiens possèdent leur propre basse-cour de ferme. Il est vivement recommandé de se rapprocher de ces passionnés des animaux pour acquérir votre futur compagnon.
Habitué dès ses premières heures à la présence des volatiles, le chien les considère comme des amis. C’est ce que l’on appelle l’imprégnation dès le plus jeune âge. Dans le cas contraire, instinctivement, il les associe à des proies et la cohabitation est plus longue, voire impossible à établir.
Lors du choix de l’éleveur, posez des questions, prenez le temps de la réflexion, allez à sa rencontre et passez votre chemin si nécessaire. Vous vous engagez pour 15 ans ! et le bien-être de vos gallinacés dépend de ce choix…
Bien qu’habitué dès son plus jeune âge à la présence des poules, il faut que jeunesse se passe chez le chien. Pour ne prendre aucun risque, délimitez-lui un espace dans lequel il sera confiné lorsque vous ne pouvez pas le surveiller.
Il est préférable de rentrer les poules dans leur poulailler pendant vos absences et la nuit pour les protéger des prédateurs.
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Le chien a une mémoire à court terme et une capacité de concentration limitée qui n’excède pas 15 minutes. Avant une première rencontre avec vos poules, vous devez lui apprendre l’ordre : « Médor ! Pas toucher aux poules ! » dans un endroit calme sans sollicitation.
Progressivement, supprimez la longe et laissez votre chien aérer la pelouse en compagnie de vos poules.
Les races comme le Beagle, le Braque, le Jack-Russel ou le Golden Retriever (liste non exhaustive) ont été sélectionnées pour chasser. Leur instinct de chasse est inné. Nul doute qu’ils prendront plaisir à courser vos poulettes s’ils n’ont pas été imprégnés dès leur plus jeune âge. Rappelons que le chiot en ouvrant les yeux considère les premiers êtres vivants qu’il aperçoit comme des membres de sa famille.
Tous les espoirs sont donc permis !
Les chiens de Berger (Border Collie, Berger Australien, etc.) chargés à l’origine de protéger et de rassembler les troupeaux, obéissants et intelligents, sont de bons compagnons pour les poules.
Si vous n’avez ni cocotte ni toutou, mais que vous projetez d’acquérir l’un et l’autre, achetez-les en même temps. Habitués à vivre ensemble dès le départ, la cohabitation sera plus facile à établir entre jeunes sujets auxquels toute l’éducation est à faire. Dans tous les cas, soyez patients et persévérants.
L.D.