Le rutabaga ou Brassica napobrassica appartient à la famille des Brassicacées (auparavant Crucifères), comme le chou fleur, le radis et autres choux.Lorsque sa chair est blanche ce légume est également appelé chou-navet.
Sa plante aime les climats froids et humides et peut atteindre 30 à 40 cm. On peut ainsi profiter de ce légume, sain pour notre santé, durant l’automne et l’hiver.
Il existe de nombreuses variétés comme le Champion à collet rouge, le Globus ou encore le Oestgoeta et le Virtue. La couleur du collet varie du violet au vert en passant par le rouge.
Le légume, souvent trop oublié, présente de nombreuses vertus pour la santé.
Découvert à la fin du moyen âge, le rutabaga est originaire de Scandinavie. Il est issu du croisement entre un chou frisé et un navet. En effet le terme « rutabaga » signifie en Suédois « chou-navet ».
Le rutabaga arriva en France au cours du XVIIIè siècle.
Ce légume fut un des principaux aliments mangé au cours de la Seconde Guerre Mondiale. Il remplaçait la pomme de terre, car confisquée par les Allemands. Trop assimilé à une période de guerre et de restriction, le rutabaga est ensuite retombé dans l’anonymat.
Auparavant considéré comme le légume des pauvres, le rutabaga revient aujourd’hui sur nos étales pour notre plus grand plaisir.
On la cultive aujourd’hui en Bretagne ainsi que dans le Nord- Pas- de Calais principalement.
Le rutabaga est un excellent accélérateur de transit. Il facilite la digestion en cas de constipation et chez les intestins paresseux.
La consommation régulière de rutabaga est efficace contre la croissance des champignons dans le tube digestif. Plus précisément contre le candida albicans. C’est un très bon anti-fongique .
Ce légume- racine est une excellente source en vitamine C, un élément indispensable à l’organisme. C’est en effet un puissant anti-oxydant qui nous protège des radicaux libres, en stimulant notre système immunitaire et en luttant contre la dégénération cellulaire.
Ses autres composants anti-oxydants préviennent le risque d’apparition de cancers et le vieillissement prématuré.
Bon pour le cœur, il régule la tension artérielle grâce à sa teneur intéressante en potassium (326 mg /100 g) et améliore les troubles cardiaques. Réduisant ainsi le risque de maladies cardio-vasculaires.
De plus ce légume n’apporte aucun mauvais cholestérol, pour le plus grand plaisir de nos artères.
C’est aussi un très bon diurétique. On peut le consommer en jus, en effet il riche en eau : 90% environ.
Moins glucidique que la pomme de terre (9g de glucides pour 100 g) le rutabaga peut aider à la perte de poids. Il peut aussi tout à fait intégrer l’alimentation des régimes diabétiques.
Au niveau respiratoire, le rutabaga est apprécié chez les personnes asthmatiques.
On conseille la consommation du rutabaga en cas de rétention urinaire, constipation, ou comme détoxifiant intestinal et digestif.
Certains trouvent aux feuilles de rutabaga, des propriétés efficaces en cas de fortes migraines.
Le rutabaga apporte de nombreux minéraux et éléments bénéfiques à l’organisme et à son fonctionnement : potassium, sodium, phosphore, magnésium, fer et zinc. Ainsi que des vitamines B1 et B6, vitamines jouant un rôle métabolique dans l’organisme.
Après avoir été laissé à l’abandon, le rutabaga fait son grand retour dans nos assiettes.
Apport calorique : 38g /100 g. Apport lipidique : 0,22 g / 100g.
On aime le rutabaga pour son délicieux goût de noisette.
On peut le mange cru, mais on le cuisine généralement cuit, à la vapeur ou à la poêle. Son temps de cuisson est plus long que le navet, jusqu’à environ 1 heure. Il faut avant tout l’éplucher !
Le rutabaga est apprécié en gratin avec des pommes de terre, en pot-au-feu ou même écrasé en purée.
Il accompagne les soupes et veloutés. Et s’associe très bien avec d’autres légumes, oignons, poireaux et carottes et de nombreuses épices : cumin, noix de muscade, cannelle…
On peut également le manger en salade lorsqu’il est râpé.
On peut consommer les feuilles du rutabaga, comme des épinards ou en potage. Le rutabaga est un très bon substitut à la pomme de terre.
Faire revenir à la poêle vos morceaux de rutabaga, avec une cuillère à café de miel liquide, quelques pincées de cannelle et de noix de muscade, sur un fond d’eau. Laisser mijoter à feu doux, jusqu’à obtenir un cœur tendre.
Il se conserve une semaine dans une pièce à l’abri de la lumière à température ambiante ou plusieurs semaines dans le bac à légumes, emballé dans du papier.
Préférez les rutabagas, petits, fermes et lourds. Lorsque vous l’épluchez, retirer le cœur lorsqu’il est brunâtre.