La Pyrale du buis est une chenille défoliatrice qui se nourrit des feuilles de buis. Les feuilles sont dévorées, jaunissent et brunissent, causant ainsi de vastes dégâts, voire le dépérissement des buis.
Originaire d’Asie, elle est présente en Europe et en France en particulier depuis 2008, avec de lourdes conséquences sur nos jardins à la française, souvent constitués de buis.
Au stade larvaire il est difficile de reconnaître la pyrale du buis. Mais elle devient ensuite une chenille verte très reconnaissable, avant d’évoluer en nymphe puis en papillon blanc et brun avec des irisations dorées.
La pyrale du buis est sans danger pour l’homme.
La chenille verte appelée pyrale a une tête noire et des stries vert foncé. On note également la présence de points noirs.
La pyrale du buis, n’est pas une chenille urticante. Elle ne présente donc aucun danger pour l’homme et peut être manipulée sans protection.
Vous constaterez également l’apparition de petites toiles, comme des toiles d’araignées, caractéristiques de la pyrale du buis.
Ces chenilles deviennent ensuite des papillons de couleur blanche et brune qui volent à proximité des buis dès la nuit tombée.
En détruisant rapidement les chenilles, vous facilitez le traitement. Lorsque vous apercevez des chenilles vertes dans vos buis vous pouvez les retirer manuellement.
Mais cette action n’est pas suffisante et il faut aussi traiter contre la chenille de manière biologique.
Le produit à pulvériser est le Bacillus thuringiensis. Même si ce traitement est à renouveler plusieurs fois dans l’année, il reste actuellement le seul efficace et le moins nocif pour l’environnement.
Attention, après le 1er traitement, vous constaterez une amélioration et la repousse des feuilles, mais qui ne résoudra pas définitivement le problème.
Il est possible de placer des pièges à phéromones afin de capturer les papillons mâles. Cela permet de limiter la reproduction et donc le nombre de larves dans les buis.
Cela permet aussi d’optimiser les traitements futurs car les premières captures sont le signe que c’est le bon moment pour traiter au bacillus thuringiensis.
En appliquant ces 2 méthodes vous aurez une taux de réussite très élevé.
Pour aller plus loin :
Ils ne présentent aucun avantage supplémentaire par rapport au Bacillus thuringiensis, autorisé en agriculture biologique, que nous évoquions ci-dessus.
Ils ont aussi l’inconvénient de venir détruire d’autres espèces d’insectes et l’écosystème présent dans votre jardin ou votre terrasse.
Les produits chimiques ont un impact négatif sur les abeilles et autres insectes essentiels à la nature.
Si malgré tous vos efforts, et un peu lassé de lutter contre la pyrale du buis, vous pouvez remplacer le buis par d’autres végétaux qui lui ressemblent ou qui sont adaptés à l’art topiaire.
Ainsi, le chèvrefeuille à feuille de buis ou le pittosporum à petites feuilles rempliront parfaitement son rôle.
Ce prédateur a été identifié par une entreprise française, Biotop.
Le trichotop® buxus est une guêpe microscopique qui doit impérativement être mise en contact avec la pyrale du buis au stade larvaire, dès le stade de reproduction du papillon.
Efficace sur des petits espaces, cette solution continue d’évoluer et pourrait probablement être diffusée sur de grandes échelles dans un futur proche.
Le renouvellement du traitement en fin d’hiver ou au début du printemps de l’année suivante permet de venir à bout des larves ayant hiverné au sein de vos buis.
©GuntarFeldmann
Je suis propriétaire dans mon jardin de cinq belles touffes de buis que j’ai planté il y une cinquantaine d’années d’une hauteur de 1 mètre environ que je taille en boule.
Depuis une dizaine d’années chaque printemps ils sont attaqués par les chenilles, je les surveille comme le lait sur le feu car leur ravage est très rapide. ‘Etant retraité j’ai le temps de les éliminer en les coupant en deux à l’aide de vieux ciseaux.
Or cette année j’étais angoissé à l’idée de m’absenter tout le mois de mai et j’ai fais une expérience : j’ai sulfaté mes buis avec de la bouillie bordelaise et à priori le traitement a été efficace, ils n’ont pratiquement pas été attaqués, le Sulfate de Cuivre s’avère répulsif …à confirmer…
Attention ! Ces chenilles peuvent migrer sur d’autres végétaux à proximité du buis pour leur nymphose. Elles se font un cocon protecteur en enroulant une feuille ou en collant 2 avec leur soie. J’en ai trouvé sur une pivoine, des framboisiers, des spirées ? et même des iris et un aucuba qui ont pourtant des feuilles coriaces. Donc si on ne tient pas compte de ce fait, les traitements seront insuffisants.
Bjour je n’y ai même pas pensé ,mais est ce le trop chaud ne cuit pas le buis ,??
J’avais du produit bio pour les chenilles ,j’ai tout pulvérisés ,et tout recouvert de plastic noir durant 1 semaine ,,
Et surprise , chenilles mortent et noir ,donc cela a marché mais il est vrai que cette année les chenilles sont arrivées tres tôt, j’ai été très surprise ,et malheureusement un de mes buis n’a pas tenue le coup ,,,
Donc il faut que je sauve le reste
Il me reste encore un peu de produit Bio ,mais prochaine fois cela sera savon noir avec de l’eau très très chaude !! En c très bon contre les pucerons ,, malgres nos petites coccinelles !! Merci pour vos conseils
Moi je traite aussi des la première infestation avec du DC10 que les paysans utilisent pour traiter le maïs.très difficile à se procurer en France mais à l étranger pas de souci . (Et oui c est sa l Europe ) mais très efficace .
15ans a prendre soin de mes buis tailler à la perfection dans des formes diversifiés tout ça pour quoi? Pour que la pyrale du buis me mange tout en quelques semaines alors que j’ai fait le traitement en temps et en heure…. tellement déçue j’abandonne également l’idée d’avoir du buis dans mon grand terrain j’en donnait également pour la bénédiction des rameaux désolée vais devoir arrêter 😒…
pour ma part j’ai abandonné les buis et j’ai mis des pittosporum c’est aussi beau et il n’y a pas de pyrale
je suis d’accord, un traitement régulier et on arrive très bien à éviter la pyrale et rien ne remplace un buis dans un jardin ou sur une terrasse en pot.
il faut garder nos buis ils sont magnifiques et incarnent le jardin à la française comme le rappelle souvent Alain Baraton. Personnellement je traite 2 ou 3 fois par an et je n’ai pas de problème de pyrale